Handball : "Il n'y avait plus de sens à notre collaboration", Raphaël Geslan n'est plus l'entraîneur du Roc

  • Geslan n’a pas voulu rentrer dans les détails de son arrêt maladie, qui a pris fin lundi matin.
    Geslan n’a pas voulu rentrer dans les détails de son arrêt maladie, qui a pris fin lundi matin. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

C’était dans les tuyaux, c’est désormais officiel. Le manager Raphaël Geslan n’est plus l’entraîneur du Roc handball. Il reste néanmoins au club jusqu’au 30 juin.

"Nous avons conjointement décidé de mettre fin à notre collaboration au 30 juin." C’est par ces mots que le président du Roc, Benoît Courtin a mis fin, par téléphone lundi après-midi, au flou ambiant qui règne au Roc depuis mi-février, et l’arrêt maladie de son manager et entraîneur de l’équipe fanion, Raphaël Geslan. "On s’est mis d’accord sur une rupture (de son CDI) à la fin de la saison. Pendant ce temps, je vais continuer à travailler sur les projets de structuration du club sur lesquels je m’étais engagé depuis un an et demi (en qualité de "directeur général", il s’occupera du management du personnel et de l’animation des activités du club). Mais, oui, je vais laisser de côté l’équipe première", détaille le désormais ancien coach de la formation bleu marine, qui sera entraînée jusqu’à la fin de l’exercice par le duo formé par Karine Albouy et David Mazars.

Une mise à l’écart du groupe décidée par la direction : "J’imagine que ce choix a été fait dans une optique de projection pour le futur entraîneur. J’aurai continué de manière très professionnelle avec l’équipe, mais je peux comprendre que le club ait voulu faire différemment."

"Il n'y avait plus de sens à notre collaboration"

La raison invoquée par Benoît Courtin pour expliquer ce départ est la volonté "du club de séparer les fonctions de directeur sportif et de directeur général." À savoir, les deux fonctions qu’occupaient Geslan au club... Et précisément pour lesquelles il avait été choisi il y a dix-huit mois. "Mon profil, avec la double casquette, n’était plus celui qui correspondait à ce que le club voulait. À partir de ce moment-là, il n’y avait plus de sens à notre collaboration", détaille l’ex-entraîneur.

Pour Courtin, l’échec de l’objectif affiché conjointement par le coach et son président en début de saison, même s’il refuse de l’admettre aujourd’hui, de monter en N1, "n’a vraiment rien à voir" avec ce divorce. Le principal intéressé est moins péremptoire, confiant, lui, qu’il "ne sait pas du tout" si cela a joué. Si le Roc était encore à ce jour à la lutte pour l’accession, une réorganisation du club comprenant la mise à l’écart du coach aurait-elle été orchestrée ? On l’imagine très mal. Il est donc difficile de dire que les deux ne sont pas liés.

À Geslan de conclure : "Il y a eu pas mal d’avancées depuis mon arrivée, mais le temps était court. Il fallait qu’on se donne un peu plus de temps (pour atteindre l’ensemble de ses objectifs)."

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