Cyclisme : départ avorté pour le challenge Aveyron à Rignac, quatre blessés transportés à l'hôpital

  • Le peloton a longuement attendu, en vain, la reprise de la course.
    Le peloton a longuement attendu, en vain, la reprise de la course. Centre Presse Aveyron - Mathis Fessard
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Lundi 10 avril dans l'après-midi avait lieu la première course de l’édition 2023 du challenge Aveyron de cyclisme sur route à Rignac. Une épreuve qui n’a pas pu aller à son terme, à cause d’une grosse chute dans le peloton.

"En 16 ans de challenge, jamais une course n’avait été annulée pour une chute", disait lundi la cheville ouvrière de ce circuit, Victor Santos. Eh bien, c’est désormais chose faite. Au grand dam du président de Decazeville, le club organisateur, Jean-Claude Cazelles : "Ça n’a pas été une belle journée." Pourtant, tout était réuni pour qu’elle le soit. Mais finalement, la première épreuve du challenge MMA-Skoda-Centre Presse-Midi Libre ne s’est pas déroulée comme prévu. Après trois tours, les 90 coureurs seniors qui avaient pris le départ un peu plus tôt dans l’après-midi ont vu leur course stoppée brutalement. La cause ? Une chute massive en queue de peloton, ayant entraîné entre 15 et 20 coureurs à terre.

"Dans la descente de la zone industrielle, il semblerait qu’un coureur a fait un écart, ce qui a provoqué de nombreuses chutes. Ils étaient à 70 km/h…", détaille Cazelles. Avant de donner un premier bilan : "Il y en a quatre qui sont partis à l’hôpital, dont un d’Aurillac, qui est le plus gravement touché, semblerait-il au fémur, et trois de Rodez." Parmi les hommes qui ont goûté au bitume se trouve Julien Cayssials, le vainqueur de la dernière édition du challenge Aveyron. "Certains sont tombés très, très fort, mais moi ça va. J’ai vu que ça tombait devant moi, donc j’ai pilé, mais un gars qui n’avait pas vu est arrivé lancé et m’a tapé le guidon", relate-t-il, égratigné au coude droit et à la main gauche.

"La sécurité n'était pas optimale"

Pendant une heure après l’accident, Cayssials et ses pairs ont attendu au départ les nouvelles de l’organisation concernant une reprise de l’épreuve. Chose qui n’est jamais arrivée. "La gendarmerie et moi-même avons pris la décision de ne pas reprendre. On avait l’autorisation (de bloquer la circulation) jusqu’à 18 heures. Pas plus. Donc ce n’était pas possible", explique le président Cazelles. Cette situation encore inédite dans l’histoire du challenge est venue clôturer une journée qui n’a pas été des plus simples pour l’organisation : "Aujourd’hui (lundi), la sécurité n’était pas optimale, indépendamment de notre volonté. Il y avait un loto organisé en même temps à Rignac. Et on a eu des problèmes avec des automobilistes. Ça a été une journée comme je ne voudrais pas en connaître trop."

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