Aveyron : "C'est une très bonne chose", la création d'une seconde brigade loup actée

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  • Un loup avait été vu sur le Larzac, relançant le débat sur la création d'une seconde brigade lupine.
    Un loup avait été vu sur le Larzac, relançant le débat sur la création d'une seconde brigade lupine. Photo - OFB
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Louis Dupin

À la suite d'une entrevue avec le ministre de l'Agriculture, l'association Cercle 12, militant pour une meilleure régulation du loup, obtient la confirmation d'une création d'une seconde brigade loup en France.

"C'est une très bonne chose, cela faisait longtemps qu'on le demandait, il n'y en avait qu'une pour toute la France, il nous la fallait". Mélanie Brunet ne ménage pas sa joie. La présidente de l'association Cercle 12 milite de longue date pour une meilleure régulation du loup. Et vient d'obtenir gain de cause. En effet, à la suite d'une entrevue avec le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, le 27 mars dernier, le locataire de la rue de Varenne vient de confirmer la création d'une seconde brigade loup, dans les cartons depuis l'été dernier.

Dix nouveaux agents

Dix nouveaux agents viendront prêter main-forte à la première brigade à partir du mois de juin et patrouilleront sur une zone englobant le Massif central, le Limousin, la Bourgogne et les Pyrénées. "Elle n'est pas encore installée mais au moins, elle est confirmée", relativise la présidente du Cercle 12.

Continuer le travail

L'annonce de cette brigade fait des heureux également du côté des louvetiers, accomplissant bénévolement un rôle de régulateur. Cercle 12 espère un travail conjoint avec la nouvelle brigade. "Il faut que les agents de cette brigade connaissent le territoire, donc c'est pour cela qu'on a demandé qu'il y ait un rapprochement avec les louvetiers, qui eux connaissent nos régions", fait valoir Mélanie Brunet.

"Le tir de défense simple est très peu efficace"

Si la création de la brigade fut la pierre angulaire de la réunion, les interlocuteurs ont également abordé plusieurs sujets portant sur les populations lupines. "Nous avons notamment discuté avec le ministre de la possibilité de regrouper les deux tirs de défense (simple et renforcé, NDLR) car le ministre fait le même constat que nous : on s'aperçoit que le tir de défense simple est très peu efficace, il n'y a qu'un seul tireur et il faut qu'il y ait plusieurs attaques pour que l'éleveur puisse avoir le tir renforcé", poursuit la présidente de Cercle 12.

En 2022, 2 436 tirs de défense simple ont été accordés en France contre 335 tirs de défense renforcés pour 162 loups tués.

Même si rien n'est encore acté, les partisans d'une meilleure régulation du loup, réconfortés par ces annonces, sentent le vent tourner. "Ça fait six ans que l'on existe, si on prend du recul, on voit une évolution positive, même si ce n'est pas encore gagné, tant que le loup est surprotégé, observe Mélanie Brunet. Les quotas de prélèvements augmentent et les tirs sont rentrés dans les mœurs. Mais il faut continuer."

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Les commentaires (1)
Anonyme9360 Il y a 1 année Le 13/04/2023 à 12:49

pour indemniser les degats causés par les loups ,il faut faire appel a la SPA qui est capable de trouver 2000 euros pour une chevre blessee et abandonnee.