Paris 2024 : entre inclusion et équité sportive, les athlètes transgenres prendront-ils part aux Jeux olympiques ?

  • La ministre française des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, rappelle que la présence de sportifs transgenres aux Jeux de Paris dépendra des règles mises en place par les fédérations internationales.
    La ministre française des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, rappelle que la présence de sportifs transgenres aux Jeux de Paris dépendra des règles mises en place par les fédérations internationales. Ville de Paris
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Hervé Garric avec Reuters

La présence ou non en 2024 d'athlètes transgenres aux Jeux de Paris dépendra des fédérations, a affirmé mercredi 12 avril la ministre française des sports Amélie Oudéa-Castéra.

La ministre française des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, a rappelé mercredi 12 avril que la présence de sportifs transgenres aux JO de Paris en 2024 dépendrait des règles mises en place par les fédérations sportives internationales.

"C'est un sujet difficile et évolutif dans lequel on doit naviguer entre deux exigences, inclusion et respect de l'équité sportive", a-t-elle dit sur la chaîne Franceinfo, alors qu'elle était interrogée sur la récente décision de la Fédération internationale d'athlétisme (World Athletics) d'exclure les transgenres des compétitions féminines.

Calcul du taux de testostérone

"Tout le monde n'est pas sur cette ligne-là. Le progrès scientifique va éclairer la décision de ces acteurs", a-t-elle dit, alors que les études sur le sujet, en particulier sur le rôle de la testostérone dans la performance sportive de haut niveau, manquent ou sont controversées.

S'agissant des JO de Paris, la règle "dépendra de chacune des fédérations internationales, qui régissent les règles relevant de leur discipline. Il y a des différences d'une discipline à l'autre", a-t-elle indiqué.

Première en août 2021 avec Laurel Hubbard

En août 2021, à Tokyo, l'haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard a marqué l'histoire en devenant la première femme ouvertement transgenre à prendre part à une épreuve olympique. Elle répondait à l'époque aux critères de qualification pour les JO, qui exigeaient un taux de testostérone maintenu en dessous de 10 nmol par litre pendant au moins 12 mois. 

Le comité international olympique (CIO) a renoncé fin 2021 à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs intersexes et transgenres, laissant la main aux fédérations internationales.

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