Basket-ball : la Ruthénoise Abla Sossa prête à éclore à Bourges

  • En décembre, Abla Sossa a participé au fameux tournoi international des Demoiselles avec une sélection de joueuses françaises.
    En décembre, Abla Sossa a participé au fameux tournoi international des Demoiselles avec une sélection de joueuses françaises. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le
Lenny Gala

À seulement 15 ans, la meneuse de l’Elan Aveyron basket rejoindra le centre de formation de Bourges à l’intersaison.

Abla Sossa, du haut de ses 15 ans et de son mètre 74, est très bien partie pour atteindre le haut niveau du basket. En attendant son entrée au centre de formation de Bourges, dont l’équipe féminine professionnelle évolue en LFB (plus au niveau français), la jeune Ruthénoise, blessée au genou, soutiendra son équipe au gymnase Ginette-Mazel (15 h 30) pour sa dernière sortie de l’année, dimanche 16 avril.

"Quand je suis arrivée au pôle, c'était compliqué"

Une sorte d’au revoir pour la meneuse habituée malgré son jeune âge aux joutes de Nationale 3 avec son club aveyronnais, pour qui elle porte les couleurs depuis ses huit ans et demi. Originaire du Togo, Sossa est arrivée en France à quatre ans et y a découvert la balle orange, discipline dans laquelle elle excelle. "Quand j’étais petite, j’aimais bien les jeux de balles. Mes amis et moi, on aimait bien jouer au basket. " Cet intérêt, l’Aveyronnaise l’a développé au cours des saisons en faisant ses preuves sur le parquet. Et ses bonnes performances et ses qualités de basketteuse lui ont permis d’intégrer le pôle espoir de Toulouse lors de la saison 2021-2022, pour ses deux dernières années de collèges.

Cette saison encore, elle s’entraînait donc la semaine au Creps, puis retrouvait le week-end son club, après une parenthèse avec les U15 élite (et toujours surclassée) de Colomiers. Ce passage au pôle espoir lui a ouvert les yeux quant à la réalité du basket de haut niveau et lui a fait comprendre que cela pouvait être pour elle plus qu’un simple loisir. "Quand je suis arrivée au pôle, c’était compliqué, appuie-t-elle. J’en faisais deux fois plus et c’était beaucoup plus strict. Je ne savais pas ce que je voulais faire et pas vraiment non plus pourquoi j’étais là. Car le basket n’était pour moi qu’un amusement. Au fur et à mesure, je me suis vue progresser et je voyais que cela prenait une place plus importante ".

Direction les U18 élite... pour commencer

Pour Nicolas Flottes, son entraîneur à l’EAB, qui l’avait d’ailleurs déjà coachée auparavant, Sossa est une joueuse qui a "un impact physique et défensif supérieur à la moyenne" et qui "distribue beaucoup de passes décisives ". Elle pense cependant devoir faire des progrès aux shoots. Et sa saison a aussi été émaillée par quelques pépins physiques qui l’ont mise en difficulté. Après avoir passé des tests à l’Insep sans avoir été retenue, la meneuse intégrera donc finalement le centre de formation de Bourges la saison prochaine. Elle y jouera en U18 élite et aspire à effectuer des piges en Nationale 2, et pourquoi pas avec l’équipe pro. "Si je peux essayer de gratter quelques minutes avec les pros, ça serait bien ", conclut-elle.

Une der à célébrer

Dimanche 16 avril (15 h 30), l’Élan reçoit donc Ossun pour la dernière d’une saison record en N3. Au gymnase Ginette-Mazel, Ludivine Gamba, qui vivra également sa dernière sous la tunique bleue et blanche car quittant la région, et les siennes se sont assuré du maintien depuis bien longtemps et occupent une belle 6e place. L’objectif aujourd’hui ? S’offrir un 11e succès pour équilibrer le bilan.

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