Decazeville. Le photographe Jean Cazelles expose à Agde

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    Une ville imaginaire ?
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GDM

Après avoir exposé récemment à Rodez, le photographe viviézois est de nouveau sur le pont, avec une présence remarquée Agde, jusqu’au 20 mai.

À la croisée du hasard et de l’inspiration, les photographies "surréelles" de Jean Cazelles s’inscrivent dans la suite d’une démarche créatrice au très long cours, intitulée ‘’Méprises et Faux-semblants’’. L’attente espérée des fusions et antagonismes les plus divers qui la composent y est essentielle. S’ensuit un traitement chimique et spécifique aux sels d’argent, faisant la part belle à l’unicité qui en découle, à la profondeur des noirs et à la matière-lumière où s’entremêlent librement les jours et les nuits", ainsi s’exprimait l’an passé Marc Tamisier, philosophe et docteur en esthétique des arts en analysant l’œuvre du photographe viviezois. Invité par la ville d’Agde (Hérault), Jean Cazelles pourra parler de son approche créatrice singulière, lors d’une expo qu’il tiendra jusqu’au 20 mai, dans le magnifique écrin de l’espace Molière.

Il présentera "Nuits argentiques et transistors" et avec un nombre de polyptyques liminaires de la suite "Méprises et Faux-semblants". Jean Cazelles avait déjà réalisé une première série de dix photographies à partir d’une carte à puce, qu’il avait appelée "quartier sensible".

Les images nous montraient des vues générales, dévoilant des horizons mouvants en avant desquels les composants de la carte (diodes, condensateurs, transistors, résistances…) renvoyaient des sortes d’assemblages urbains imaginaires. La réalité véritable

S’en est suivie une autre série, baptisée "Haute Tension" qui nous fait davantage entrer dans ces univers où la lumière s’est faite plus locale. Elle ne se diffuse plus tous azimuts et montre des directions, des voies entre les composants, des ombres en contre-jour, des recoins plus sombres où rien ne semble se donner à voir…

"Jean Cazelles franchit un pas de plus : il convoque le surréalisme, cet art dont André Breton s’était fait le héraut et qui dit que ce que l’on tient pour réel ne l’est pas, qu’il est superficiel et qu’il faut aller chercher la surréalité, la réalité véritable. Car que voyons-nous ? Nous voyons un monde que l’électronique ordonne, dont elle impose les horizons, la géométrie, les lieux visibles et ceux qui doivent rester dans l’ombre, le haut le bas et la glèbe du silicium", ajoute Marc Tamisier.

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