Endométriose : Carrefour va accorder jusqu’à douze jours d’absence par an pour ses salariées concernées en France
Carrefour annonce ce mercredi 19 avril que ses salariées atteintes d'endométriose auront ainsi droit à 12 jours d'absence par an, sur présentation d'un document attestant de leur situation de handicap.
Carrefour va instaurer à partir de l’été 2023 un dispositif de jours d’absence pour ses salariées atteintes d’endométriose. L’enseigne de la grande distribution leur autorisera jusqu’à 12 jours d’absence par an si elles disposent d’un document attestant de leur situation de handicap, indique Le Parisien , mardi 18 avril.
Un jour par mois
L’objectif affiché est de lever "toutes les difficultés qui empêchent une réelle égalité entre les femmes et les hommes", précise le groupe, cité par nos confrères.
"Pour faire progresser les droits de femmes et l’égalité au travail, nous avons décidé […] d’accorder 12 journées d’absence aux femmes souffrant d’endométriose, soit un jour par mois", a déclaré lors d’une conférence de presse le PDG du groupe, Alexandre Bompard, estimant que Carrefour est "la première grande entreprise à le faire".
Trois jours autorisés après une fausse couche
Carrefour accordera aussi trois jours d’absence en cas de fausse couche. Et également une journée après l’implantation d’un embryon dans le cadre d’une PMA. Les motifs d’arrêt ne devraient pas être mentionnés dans les fiches de l’entreprise pour préserver la vie privée des employées concernées.
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Sensibiliser les managers
Pour mettre en place ce dispositif unique dans les entreprises françaises, Carrefour va "lancer une grande campagne de mobilisation, car les managers ne savent pas toujours ce que les femmes peuvent endurer", précise auprès du Parisien le PDG Alexandre Bompard. Pour ce faire, un livret de formation et de sensibilisation sur le sujet sera transmis aux équipes.
En France, 50 000 femmes travaillent pour Carrefour
Dans l’absolu, "les 50 000 femmes qui travaillent tous les jours dans les magasins de Carrefour en France" pourront en bénéficier, a déclaré mercredi le PDG du groupe.
Carrefour a en revanche choisi de ne pas proposer de congé menstruel pour ses salariées touchées par des règles douloureuses.
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