Handball : le grand soir pour les Rocettes, qui veulent gagner leur montée en Nationale 2

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  • Manon Enjalbert et les siennes doivent gagner contre Toulouse si elles veulent monter en N2.
    Manon Enjalbert et les siennes doivent gagner contre Toulouse si elles veulent monter en N2. Jean-Louis Bories
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Match au sommet pour les Rocettes qui reçoivent Toulouse II samedi 22 avril (21 heures) à l’Amphithéâtre de Rodez. Avec une accession en Nationale 2 à valider.

Un duel aux allures de finale. Avec la réception de Toulouse II, réserve de l’équipe de D2, samedi 22 avril (21 heures) à l’Amphithéâtre, les Rocettes s’apprêtent à vivre le match le plus important de leur saison. Les deux formations se battent depuis le début des play-off pour la deuxième place, offrant l’ultime ticket pour la N2.

Et à deux journées de la fin, les bleu marine sont maître de leur destin. Elles doivent gagner pour prendre la voie de l’accession (lire ci-dessous), mais surtout pour éviter de voir la N2 leur échapper une nouvelle fois pour une histoire de goal-average particulier. Car cette saison a presque commencé le 21 mai 2022, jour où, malgré une ultime victoire, les Rocettes ont dû s’accommoder de la troisième place suite au succès de leurs concurrentes directes, Montpellier-Frontignan.

Les scénarios possibles samedi 22 avril

- Si les Rocettes gagnent avec huit buts d’écart : elles seront assurées de monter en Nationale 2 grâce à un meilleur goal-average particulier que Toulouse II.

- Si les Rocettes gagnent avec moins de sept buts d’écart : elles ne seront pas encore assurées de monter mais auront leur destin en main. Les Aveyronnaises n’auront besoin que d’un match nul ou d’une victoire à Clermont Salagou, le 13 mai, pour terminer à la deuxième place. Une défaite ne sera pas non plus rédhibitoire, à condition que Toulouse II ne gagne pas.

- Si les Rocettes font match nul : elles n’auront plus leur destin entre leurs mains. Il leur faudra faire mieux que Toulouse II lors de la dernière journée pour monter.

- Si les Rocettes perdent : elles ne pourront pas accéder à l’échelon supérieur à cause du goal-average particulier.

En cas de succès des Rocettes avec 7 buts d’écart, le nombre de buts marqués à l’extérieur dans les confrontations directes départage les équipes, puis, si besoin, c’est au tour du goal-average général.

Invaincues jusqu’en novembre

C’est dans l’émotion du départ de certaines et la frustration d’échouer pour quelques buts encaissés et d’autres non marqués, que les Aveyronnaises ont renouvelé leur ambition : monter. Et elles ont montré d’entrée qu’elles en voulaient. Dès le 11 septembre, les protégées de Milenko Kojic ont fait chuter (17-20), chez elle, l’équipe qui joue les premiers rôles de la poule d’accession, Nîmes-Marguerittes. Et les Rocettes sont d’ailleurs les seules à les avoir défaites jusqu’à présent. Ce n’était que le début d’une longue invincibilité pour les Aveyronnaises.

Après deux mois de succès, l’entente gardoise leur a infligé leur première déconvenue (17-29). Entre-temps, le club ruthéno-castonétois est revenu sur sa décision de récompenser les joueuses par des primes de victoire. Mais il en aurait fallu plus pour entamer la motivation de la capitaine Amélie Fixes et de ses troupes. Installées à la deuxième place de leur groupe, elles étaient déjà bien parties pour jouer une nouvelle fois la montée.

La dernière ligne droite de la première phase n’a pas été de tout repos pour les bleu marine : des absences, une deuxième défaite et un nul, le doute planant dans les têtes, mais aussi des blessures. Comme celle de la cadre Yéléna Calmes, touchée au genou fin janvier à Muret et contrainte de terminer sa saison sur cette fissure du ménisque. Un manque indéniable dans cet effectif très jeune.

Prendre leur revanche

Si la victoire (25-37) à Bruguières II avait reboosté les Aveyronnaises avant qu’elles ne partent pour un mois de pause pré-play-off, la reprise ne leur a pas souri. Les filles de Kojic ont vu leur deuxième gardienne, Emma Brodeau, partir pour raisons professionnelles. Et Ingrid Bousquet, déjà seule au poste la saison dernière, se retrouvait sans doublure. Ce qui, au passage, ne l’a pas empêchée d’assurer le spectacle comme elle sait le faire (14,95 arrêts par match en moyenne). Mais c’est surtout la défaite (22-16) à Pechbonnieu, d’entrée, qui a frustré les Rocettes. Avant que le déplacement chez la réserve toulousaine ne leur donne un nouveau coup.

En plus d’avoir perdu (25-18) face à leurs concurrentes directes, les protégées de Kojic ont vu Rachel Bellegarde être victime d’une rupture des ligaments croisés d’un genou et Amélie Fixes touchée au dos. Et à l’image de leur capitaine, revenue quelques jours plus tard, les filles du Roc se sont accrochées. Elles ont même fait plus que ça en enchaînant trois succès : elles ont tenu tête aux Toulousaines. Et maintenant que la confiance est bien ancrée en elles, il ne leur reste qu’à le faire sur le terrain pour prendre leur revanche sur la saison dernière.

"C’est cool, ça fait monter l’adrénaline"

"C’est cool, ça fait monter l’adrénaline", sourit Amélie Fixes, la capitaine des bleu marine, en pensant à la portée de cette soirée. D’autant que les Aveyronnaises auront la possibilité de prendre leur revanche sur le match aller lors duquel les coups d’éclat de trois Toulousaines de l’équipe I (D2) avaient fait mal à la défense bleu marine. "Au moins deux des trois sont retournées avec la D2 et l’équipe joue un gros match ce week-end, qui va vraiment décider de son maintien, souligne Fixes. On peut s’attendre à tout avec Toulouse, mais on sait ce dont on est capable : avec la vraie équipe de N3 en face, on peut le faire !"

Le groupe : I. Bousquet - Efferma, Enjalbert, Gervais, C. Maurel, M. Bousquet, Fixes (cap.), J. Maurel, Terrioux, Vernhes, Guibert, Maanfou. 
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