Chaque année, 1 200 enfants et adolescents sont tués par la pollution de l'air en Europe, selon un rapport

  • La pollution de l'air est mortelle pour 1 200 enfants par an, selon l'AEE.
    La pollution de l'air est mortelle pour 1 200 enfants par an, selon l'AEE. Pixabay - Illustration
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Quentin Marais

L'Agence européenne de l'environnement a publié un rapport pointant du doigt le fléau de la pollution de l'air, responsable, selon un de ses rapports, de la mort de 1 200 enfants et adolescents, chaque année, en Europe.

"Les niveaux de pollutions de l'air en Europe ne sont toujours pas sains, en particulier pour les enfants" : c'est ainsi que l'Agence européenne de l'environnement (AEE) titre son rapport en date du lundi 24 avril 2023. 

Un chiffre : 1 200

Et à l'AEE de donner un chiffre qui fait froid dans le dos : "la pollution de l'air cause plus de 1 200 décès prématurés par an chez les moins de 18 ans en Europe et augmente considérablement le risque de maladie plus tard dans la vie".

"Protéger tous les citoyens, mais surtout nos enfants"

Selon Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l'AEE, "les niveaux de pollution de l'air à travers l'Europe sont toujours dangereux et les politiques européennes sur la qualité de l'air devraient viser à protéger tous les citoyens, mais surtout nos enfants, qui sont les plus vulnérables aux effets de la pollution de l'air sur la santé".

Le spécialiste belge appelle à densifier les efforts. "Il est urgent que nous continuions à renforcer les mesures aux niveaux européen, national et local pour protéger nos enfants, qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes."

À court et à long terme

Comme le rappelle l'AEE, "la fonction pulmonaire et le développement pulmonaire des enfants sont affectés par la pollution de l'air, en particulier par l'ozone et le dioxyde d'azote (NO 2) à court terme, et par les particules fines (PM 2,5) à long terme. Les enfants et adolescents sont particulièrement vulnérables à la pollution de l'air car leur corps, leurs organes et leur système immunitaire sont encore en développement".

Si l'agence reconnaît tout de même que "les émissions des principaux polluants atmosphériques ont diminué au cours des dernières décennies", le combat n'est donc pas encore gagné. "il faut faire davantage pour protéger la santé des enfants et des adolescents des effets négatifs de la pollution de l'air."

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