Football : "Depuis qu’on est sur la même longueur d’onde…", Eric Vandenabeele, défenseur de Rodez, revient sur la bonne série de son équipe

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  • "Il nous manque quatre ou cinq points pour le maintien", estime Eric Vandenabeele
    "Il nous manque quatre ou cinq points pour le maintien", estime Eric Vandenabeele Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Après la victoire à Annecy (3-0), samedi 22 avril, le défenseur du Raf est revenu sur la forme actuelle de son équipe, qui reste sur six victoires en sept matches et se rapproche du maintien.

Vu vos résultats du moment, vous allez bientôt regretter de ne pas avoir commencé la saison le 1er mars…

Peut-être qu’on aurait pu faire mieux avant. Depuis qu’on a démarré cette série, le club a tout fait pour qu’on prenne conscience de notre situation, pour qu’on soit sur la même longueur d’onde, sur le même projet de jeu. Depuis qu’on y est, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux. Ce qu’on vit est extraordinaire. Cela arrive à très peu d’équipes, y compris en haut de tableau. Je suis très heureux qu’on la poursuive, on n’est pas rassasiés. Il nous manque quatre ou cinq points pour se maintenir.

Vous voulez dire qu’avant votre bonne série, vous n’avez pas été tout le temps sur la même longueur d’onde ?

Certains voulaient peut-être repartir de derrière, d’autres jouer plus direct. Nos attaquants ne savaient pas trop s’il fallait décrocher ou appeler en profondeur. Sur une majeure partie des matches, il y a eu ces incompréhensions. On voulait peut-être faire du beau jeu en permanence, alors qu’il ne faut pas avoir honte de mettre des longs ballons. Cela convient à nos attaquants, qui peuvent demander des ballons en profondeur. Et depuis qu’on fait ça, on prend des points. Depuis qu’on a adhéré au projet de jeu tous ensemble, cela va beaucoup mieux. On joue l’avenir d’un club, tout le monde l’a bien compris, même ceux qui jouent moins. Il y a eu une prise de conscience, car la situation était préoccupante avant le match à Niort (le Raf était dernier avant cette rencontre de la 26e journée, NDLR).

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Y a-t-il eu des discussions entre joueurs et staff pour évoquer le projet de jeu ?

Avant Niort, il y a eu des discussions, car nous étions derniers. On a aussi effectué une réunion entre joueurs, entraîneur, staff et dirigeants, où on s’est dit de quelle manière on allait jouer pour s’en sortir. À partir du moment où tout le monde a adhéré, ça a fonctionné.

Votre bonne série a commencé juste après la fin de votre parcours en Coupe de France. Est-ce une coïncidence ?

Il y avait pas mal de rotations en coupe. Ceux qui n’avaient pas trop de temps de jeu étaient plus utilisés dans cette compétition, donc c’est peut-être une coïncidence. En tout cas, on voit que c’est souvent le lot des équipes mal classées qui vont loin en coupe. Bizarrement, une fois que c’est fini, ça va mieux.

La victoire à Niort a-t-elle été un tournant ?

On a gagné dans des conditions extrêmes, avec un final assez fou (Rodez s’est imposé 3-2 à la 87e grâce à un but de Lucas Buadès, après avoir été nettement dominé dans le dernier quart d’heure et proche de la défaite). Cette victoire a fait beaucoup de bien et a permis d’enclencher quelque chose.

Vous avez concédé seulement un but lors des quatre derniers matches. Comment expliquez-vous cette solidité retrouvée ?

Le fait d’avoir une défense plus stable ces dernières semaines. La stabilité derrière est importante à tous les niveaux, au Bayern comme à Rodez. Avec Bradley (Danger) et Serge (Raux-Yao), on se connaît mieux, on a plus de certitudes, plus d’automatismes. Cela ne peut être que bénéfique.

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