Le moral reste bon pour les aventuriers aveyronnais et leurs mobylettes qui traversent l'Afrique

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  • Depuis le début du périple, d’incroyables rencontres en forme de clins d’œil.
    Depuis le début du périple, d’incroyables rencontres en forme de clins d’œil.
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Centre Presse Aveyron

À l’entame de la troisième semaine sur la piste marocaine, les quatre mousquetaires de l’humanitaire et leurs mobs ont toujours le moral au beau fixe. En milieu de semaine, ils seront à mi-parcours de leur périple.

Ce dimanche 24 avril, ils ont subi la toute première crevaison de leur périple de 5 500 km en mobs pour rejoindre le Sénégal depuis Villefranche-de-Rouergue. Avançant au rythme que les impératifs leur ont fixé, autour de 200 km par jour voire plus si la forme des hommes et des engins le permet, ils savent qu’ils ne doivent pas se perdre en conjectures. Le tourisme, Jean-Luc, Patrick et les deux Francis, le vivent en gavant leurs yeux de paysages incroyables, parsemées de rencontres qui le sont tout autant.

Car depuis leur entrée au Maroc, en tout début de semaine dernière, ils ont basculé vers cette Afrique saharienne où les rencontres s’additionnent. Ainsi le dépannage d’un habitant en panne sèche avec son engin d’un autre âge, aussi ancêtre que ceux que chevauchaient par le quatuor Villefranchois, aura débouché, "deux jours après le coup de main" comme le raconte Jean-Luc Bosc, sur un appel de ce dernier les invitant à passer quelques jours chez lui, manière de se poser. Mais pour la mise en pause, il faudra attendre car les kilomètres doivent défiler. L’objectif étant bien de toucher au but, à savoir à la ville de Ziguinchor en Casamance, le 13 mai prochain.

La fatigue au pas

Donc pas question de musarder. Tout au plus prennent-ils le temps le soir lors des bivouacs de souffler avant de sombrer dans les bras de Morphée pour des nuits de sommeil réparateur.

Pas de problème majeur, si ce ne sont quelques soucis avec les silentblocs qui souffrent à cause de la chaleur flirtant avec les 40 °C. Ce samedi, était programmée la grande révision des engins afin de ne rien laisser au hasard, car la route est encore longue. Chacun le sait. Car avant de toucher la Mauritanie, il reste encore un gros millier de km.

"On roule 6 à 7 heures par jour à une moyenne de 20 à 25 km/h", détaille Jean-Luc, Parfois en passant de longue heure sans croiser âme qui vive. Le constat est sans appel, dans cette zone territoriale grignotée par le Sahara occidental les paysages sont particulièrement secs. "On voit les palmeraies dévorées par la sécheresse, les oasis sont de moins en moins nombreuses", déplore les quatre pilotes à l’unisson. Ce lundi 24 avril, ils devaient arriver à Tan Tan à proximité de la côte occidentale du Maroc. Une cité mêlant à la fois le désert et l’océan Atlantique. La Mauritanie approchant à pas de géants, ils devraient franchir, sauf problèmes, d’ici la fin de la semaine.

L’objectif étant de maintenir la cadence avec toujours dans un coin de la tête, la poursuite de la récolte de fonds pour financer la construction de plusieurs classes au lycée Keia de Ziguinchor dans cette enclave sud du Sénégal.

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