Risque d'allergies aux pollens : quels sont les végétaux à surveiller de près en Aveyron ?
Si la carte du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) a abaissé le niveau de risque d'allergies aux pollens en Aveyron pendant la première semaine de vacances de printemps, le département reste quand même sur le qui-vive.
Particulièrement élevé durant la première partie du mois d'avril 2023, le risque d'allergies aux pollens a diminué en France. La carte du RNSA place seulement deux départements en rouge : l'Hérault et le Var. Un temps dans le même cas de figure, l'Aveyron a rebasculé dans le jaune. De quels végétaux faut-il se méfier ?
Deux sous surveillance
Selon le réseau, le département aveyronnais est donc en jaune. Cela signifie que le risque d'allergies aux pollens est considéré comme moyen. Ce niveau de vigilance concerne le chêne et les graminées. C'est d'ailleurs le même son de cloche pour le reste de l'Occitanie, à l'exception de l'Hérault, du Gard et de la Lozère.

Le chêne et les graminées
Concernant le chêne, le RNSA rappelle que "la floraison a lieu au printemps avec l'apparition des nouvelles feuilles. De grandes quantités de pollens sont alors dispersées par le vent". L'arbre est composé de "fleurs mâles jaunâtres et de fleurs femelles verdâtres. La pollinisation est bien antérieure à l'organisation des ovules".
Présentes dans les prairies, les roches, en forêt mais aussi dans l'eau et les fossés, les graminées et leur fameuse tige cylindrique ont "un fort potentiel allergisant avec un pic dominant en juin". Le RNSA explique qu'elles "peuvent comporter une seule fleur ou davantage et sont disposées de façon variable selon le type d'inflorescence".
En plus du risque d'allergies, le RNSA évalue donc, également, le potentiel allergisant de chaque pollen. Pour le chêne, il est modéré.
Mais pas que !
Si ce duo est sous surveillance en Aveyron, cinq autres végétaux sont aussi mentionnés, mais présentent un risque d'allergies aux pollens faible :
- le bouleau (potentiel allergisant fort)
- l'oseille (potentiel allergisant modéré)
- le plantain (potentiel allergisant modéré)
- le platane (potentiel allergisant modéré)
- les urticacées (potentiel faible pour les orties, fort pour les pariétaires)

"Environ 10 mois sur 12"
Le ministère de la Santé explique que "sous les climats rencontrés en France métropolitaine, du pollen est présent dans l'air quasiment toute l'année, environ 10 mois sur 12". À l'échelle nationale, quatre périodes polliniques sont généralement définies :
- en hiver : quelques arbres (noisetier, aulne, cyprès en Méditerranée),
- au printemps : majorité des arbres (bouleau, frêne, puis chêne, hêtre ; etc.),
- de la fin du printemps au début de l’été : certaines herbacées (graminées, ortie, etc.),
- à la fin de l’été et en automne : autres herbacées (armoise, ambroisie, et autres plantes de la famille des composées en particulier).
Quels symptômes ?
Crises d'éternuement ; nez qui gratte, bouché ou qui coule clair ; yeux rouges, qui démangent ou qui larmoient ; respiration sifflante ou toux sont tout autant de symptômes à ne pas négliger.
"Si vous les présentez de façon répétitive et saisonnière, vous souffrez peut-être d'une allergie aux pollens", rappelle le ministère, qui indique que "des mesures de prévention et de soins" existent. Il invite, le cas échéant, à demander conseil à son pharmacien ou à consulter son médecin.
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