Football : face à Saint-Etienne, Rodez goûte de nouveau au prestige
Parfum de grand soir pour Rodez, qui accueille Saint-Etienne, samedi 29 avril à 19 heures. Au-delà de la réception d’un géant du football français, il sera aussi question de maintien et de confronter une forme ascendante face à un cador.
Quand il sera temps de refermer le chapitre de la saison actuelle du Rodez Aveyron football, il se pourrait bien que quelques paillettes restent collées aux doigts. Déjà marqué par une prestigieuse épopée en Coupe de France, l’exercice pourrait aussi aboutir sur un nouveau maintien en Ligue 2, dont l’hypothèse a pris de plus en plus d’épaisseur ces dernières semaines.
Quel que soit le verdict, il restera en tout cas de cet héritage un air de grandeur, des lettres d’or plus que de sang, puisque depuis le mois d’août le Raf a pris l’habitude de fréquenter des géants du football français comme cela ne lui était jamais arrivé auparavant.
Après Bordeaux, Monaco, Auxerre, Toulouse...
La venue de Saint-Etienne à Paul-Lignon, ce soir, un rendez-vous coché depuis longtemps par de nombreux amoureux du football du département, revêt la splendeur déjà goûtée au moment d’affronter Bordeaux (0-3) en championnat, ainsi que plusieurs étapes du parcours en coupe. Après son entrée en lice face aux Verts, déjà eux, à Geoffroy-Guichard (0-0, 4-3 tab), le club du président Pierre-Olivier Murat a poursuivi son odyssée à Monaco (2-2, 5-4 tab) et à Auxerre (3-2), avant d’échouer à Toulouse (1-6), devant plus de 30 000 spectateurs, une affluence record pour un match de Rodez.
Les mauvaises langues pourront toujours persifler que cette tournée est aussi en partie celle des grands caducs. Il est vrai que si Bordelais et Stéphanois évoluent dans la même division que les Aveyronnais, c’est en parti dû au déclassement de ces grandes maisons, reléguées au deuxième étage et bien loin de leurs heures de gloire.
La magie verte opère encore
Malgré tout, cela n’empêche pas la magie d’opérer, et au moment où les Verts se pointent sur le Piton, c’est tout un mythe qui débarque, constitué notamment par dix titres de champion de France, des poteaux carrés, le souvenir de joueurs de légende et une ferveur avec peu d’équivalents dans le pays.
La billetterie est d’ailleurs un bel indicateur : depuis plusieurs semaines déjà, toutes les places sont vendues, y compris celles des visiteurs, pour ce qui sera la première affiche majeure du Paul-Lignon nouvelle version.
"En ce moment, on peut compter sur un public qui nous emmène"
De quoi promettre des décibels rue Vieussens, encore plus que lors des précédents rendez-vous. "En ce moment, ça se passe bien pour nous à la maison, on peut compter sur un public qui nous emmène", note Lionel Mpasi, le dernier rempart rouergat. Après avoir longtemps peiné sur sa pelouse (seulement une victoire lors des treize premiers matches), son équipe reste sur trois succès à domicile. Elle se verrait bien prolonger son état de grâce, pour se rapprocher du maintien. Et aussi pour le prestige.
à cet article à partir de


J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?