"Voyage sensoriel" à la chapelle des Pénitents

  • Ce projet a connu un beau succès auprès des élèves, mais aussi des professeures et des organisateurs.
    Ce projet a connu un beau succès auprès des élèves, mais aussi des professeures et des organisateurs.
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Centre Presse

Deux visites ont été récemment programmées pour découvrir notamment le magnifique édifice.

Faire découvrir de manière originale un lieu patrimonial de la bastide villefranchoise ainsi qu’un instrument de musique exceptionnel lié à ce lieu, c’est le projet qu’ont mené en partenariat avec l’Association des Bastides du Rouergue et la mairie de Villefranche-de-Rouergue, Florence Albouy, professeure d’éducation musicale, Stéphanie Chastanier, professeure de français et Annie Rougier, guide-conférencière du Pays d’art et histoire des Bastides de Rouergue auprès de deux classes de 5e du collège Francis Carco.

Deux visites ont été tout récemment programmées pour découvrir d’une part la chapelle des Pénitents noirs et d’autre part le serpent, instrument d’exception qui a été retrouvé dans la chapelle et qui est conservé aujourd’hui au musée Urbain-Cabrol.

Tous les sens en éveil

Afin d’aiguiser leurs sens, les jeunes visiteurs ont d’abord été invités à se poster, sans bouger, dans la chapelle yeux bandés pour sentir le lieu et écouter un enregistrement du serpent dans un extrait du motet Miserere mei Deus. Puis, yeux ouverts, ils ont pu découvrir la richesse des décors, déambuler et observer à l’aide d’un petit miroir la remarquable voûte en bois peint. Après un jeu de piste conçu et animé par Annie Rougier, les élèves ont réussi à appréhender la fonction de ce lieu et en particulier les émotions suscitées par l’art baroque.

Or, à l’issue de cette première visite, il restait à découvrir visuellement le fameux serpent, instrument énigmatique qu’ils ont d’abord tenté de dessiner à l’aide d’indices donnés par leur professeur de musique. Quelques jours plus tard, ils ont découvert la "créature" grâce à Luc Tournemire, directeur du musée Urbain-Cabrol qui leur a présenté cet instrument à vent particulièrement impressionnant, véritable trésor patrimonial datant du XIXe siècle.

Un projet financé par le collège Francis-Marco

Afin de réinvestir toutes ces découvertes et puisqu’en cours de français, les élèves étudient une comédie de Molière, la scénographie baroque de la chapelle a inspiré une nouvelle scène comique dans laquelle un valet doit détourner l’attention d’une femme d’intrigue chargée d’espionner un jeune couple d’amoureux venu se retrouver dans l’intimité de la chapelle.

Ce projet inédit financé par le collège Francis-Carco a enthousiasmé élèves et professeures, grâce aux interventions de grande qualité des animateurs du patrimoine local.

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