Après la culture, la Ruthénoise Élise Revel retourne à la culture

Abonnés
  • Le théâtre, la scène et plus largement la culture : une passion  qui n’a jamais quitté Élise Revel. Le théâtre, la scène et plus largement la culture : une passion  qui n’a jamais quitté Élise Revel.
    Le théâtre, la scène et plus largement la culture : une passion qui n’a jamais quitté Élise Revel. Reproduction L’Aveyronnais
  • Élise Revel, déjà jeune comédienne, alors âgée de 10 ans. Élise Revel, déjà jeune comédienne, alors âgée de 10 ans.
    Élise Revel, déjà jeune comédienne, alors âgée de 10 ans. Reproduction L'Aveyronnais
Publié le
Emmanuel Pons

Après s’être lancée, avec son compagnon Valentin, dans la culture de cornichons, la Ruthénoise Élise Revel revient à ses premières amours, à savoir le théâtre. Elle est aujourd’hui médiatrice culturelle pour l’association Éclat, qui organise, notamment, le festival de théâtre de rue d’Aurillac.

Le spectacle, la scène… Élise Revel est tombée dedans quand elle était petite. "J’ai commencé le théâtre quand j’avais six ans, avec Olivier Royer à la MJC de Rodez." Elle poursuit au collège Fabre puis au lycée. "À cette époque, j’ai joué la pièce “La mélancolie des barbares”, de Koffi Kwahulé, mise en scène par Sébastien Bournac, directeur du théâtre Sorano de Toulouse." Et c’est donc tout naturellement, qu’après son bac littéraire, option Arts plastiques, obtenu en 2010 au lycée Foch, elle part pour Montpellier où elle prépare une licence arts du spectacle, spécialité théâtre, à l’université Paul-Valéry. Licence décrochée en 2013 et dont elle souligne la "qualité d’enseignement par des profs puis par des professionnels du spectacle".

À Sète avant de partir pour Paris

La jeune Aveyronnaise poursuit avec un master 2 direction artistique de projets culturels obtenu en 2015, année où elle passe par le Festival Tropisme de Montpellier avant d’être embauchée au centre régional d’art contemporain (Crac) de Sète, au poste de médiatrice culturelle. Mais elle doit bientôt quitter le sud pour rejoindre son compagnon, Valentin Gratio, ingénieur du son originaire d’Onet-le-Château, qui vient de décrocher un poste en région parisienne, chez PSA, où il travaille sur le confort acoustique des véhicules. Le couple est installé à Bièvres, dans l’Essonne, où Élise trouve un job d’employée de maison, chargée de s’occuper des enfants d’une famille versaillaise. De son côté, Valentin se voit proposer un CDI mais "on avait envie de partir".

Du wwoofing en Scandinavie

Tous deux décident alors de faire du wwoofing à l’étranger. "On était logés et nourris contre cinq à six heures de travail par jour, cinq jours par semaine, dans une ferme bio, explique la jeune Aveyronnaise. On a fait le Danemark, la Suède et la Norvège, en voiture, sans pneus neige. On nous a pris pour des fous !" Une belle expérience "dans des familles très chouettes, dans des fermes en maraîchage. On a vécu sur nos économies."Plusieurs mois avec aussi un passage en Italie et retour en France, « une année pour apprendre le métier », avec le projet de reprendre une ferme. "On cherchait du côté de Rignac avec des critères très précis, explique Élise Revel : un terrain pour construire notre maison avec des champs pas trop loin, un bâtiment ou une grange sur place, une source et pas trop de voisins." Et c’est à Maurs-la-Jolie que le couple déniche la perle rare. "On a traversé la frontière, sourit-elle. On est à une trentaine de kilomètres de Firmi où habitent mes parents."

"Les cornichons du Cantal"

Le couple se lance alors, après une période de formation à Florac, en Lozère, dans la culture de cornichons bio, conditionnés en bocaux dans leur atelier et commercialisés sous le nom de "Cornichons du Cantal". "À l’époque, en plus de la ferme, j’étais surveillante au lycée La Découverte, à Decazeville. Mais le secteur culturel me manquait", se souvient Élise Revel qui répond, en janvier dernier, à l’offre d’emploi de l’association Éclat, - centre national des arts de la rue et de l’espace public - qui organise, notamment, le festival de théâtre de rue d’Aurillac, toujours dans le Cantal, à une quarantaine de kilomètres de Maurs.

Médiatrice culturelle

"Je suis chargée de faire le lien entre les artistes, les compagnies et les habitants, explique-t-elle. Ça passe par la recherche de nouveaux publics. Je peux, par exemple, proposer des parcours de spectacles dédiés à des structures comme des centres de loisirs, préparer des contenus pédagogiques."
La jeune Aveyronnaise s’occupe du Parapluie - centre qui permet aux compagnies de théâtre de rue accueillies en résidence de construire, de fabriquer leurs décors, de confectionner leurs costumes, de répéter leur spectacle et de le tester lors de rencontres avec le public, détaille le site internet. Artistes dont certains participeront au prochain festival, dont la trente-sixième édition se déroulera du 20 au 23 août, et dont la programmation sera bientôt dévoilée.
"C’est vraiment chouette de pouvoir tous les jours s’épanouir dans ce que l’on aime, sourit Élise Revel, revenue à sa passion et à sa formation initiale. C’est un bel alignement des astres !"

www.aurillac.net
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?