Handball : "Je donnerai tout pour monter", s'engage le nouveau directeur technique de Rodez-Onet Yohann Ploquin

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    Ploquin : "Je donnerai tout pour monter"
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Propos recueillis par Mathis Fessard

Vendredi dernier, le Roc Aveyron handball a officialisé l’arrivée de Yohann Ploquin au poste de "directeur technique" et coach de l’équipe masculine, qui évolue en Nationale 2, à partir du 1er juillet. L’ancien gardien de l’équipe de France se livre.

Votre signature au Roc est désormais officielle. Quel est votre premier sentiment ?

Je suis sincèrement ravi de commencer cette aventure ici. Et je ne fais pas de langue de bois. Je pense que c’est le bon choix pour moi. J’ai bourlingué à droite à gauche ces dernières années, car ça a capoté pour des raisons logistiques diverses et variées (dans ses anciens clubs, NDLR). Je suis parti entraîné seul (sans sa femme et ses deux enfants) à Poitiers en N1 Élite et à Genève pendant un an. L’éloignement avec la famille était assez compliqué à vivre. Je m’étais promis de ne plus faire ça. Pour nous, je ne vais pas dire que c’est un nouveau départ, mais on redémarre quelque chose !

Pourquoi avoir choisi le Roc ?

Parce que le club a un projet ultra-cohérent. Partir d’un niveau intermédiaire, et ce n’est pas péjoratif, avec des ambitions et des choses à jouer, ce sont des choses qui me parlent. Prendre du plaisir dans le progrès, cela a vraiment du sens pour moi. Le Roc est arrivé à point nommé, parce qu’il y avait un petit côté de moi qui me disait que si je ne trouvais pas un nouveau projet cette année, il n’était pas impossible que je fasse une pause, que je passe à autre chose, quitte à revenir plus tard.

Votre dernier club était en Nationale 1 Élite, alors que le Roc sera en Nationale 2 la saison prochaine. Cela ne vous a pas freiné ?

Absolument pas. Être sous la lumière ne me dérange pas, mais ne pas y être, ça me va aussi. C’est même parfois plus simple pour travailler.

Avez-vous comme objectif de monter rapidement en N1 ?

Oui, j’en ai l’ambition. De toute façon, je ne connais pas un club de N2 ou de N3 qui ne veut pas monter. Il est tôt pour en parler, mais bien sûr qu’on travaillera pour le faire à court terme. Je donnerai tout pour.

Comment vous définiriez-vous en tant que coach ?

Je dirais que je suis un manager participatif : je donne les outils aux garçons et c’est à eux de savoir s’en servir. Je mets des règles en place, et ensuite, à l’intérieur de ses règles, il y a des choses qui peuvent être modulées, il n’y a pas de souci. Diriger ne me pose aucun problème, mais de constamment dire aux gars "fais ci, fais ça, et ce n’est pas autrement", non ! J’ai tellement été traumatisé par ce genre de managérat et de comportement pendant ma carrière que je me suis toujours promis de ne jamais reproduire ça. Ce n’est pas dans ma nature.

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