Villefranche-de-Rouergue. Un film pour inviter les auxiliaires de vie à se mobiliser

Abonnés
  • Un échange fructueux à la fin du film, mené par Pascale Garibal (SAPGV CGT) et Quentin Leyrat (CGT).
    Un échange fructueux à la fin du film, mené par Pascale Garibal (SAPGV CGT) et Quentin Leyrat (CGT).
Publié le
Centre Presse

"Debout les femmes" est un film pour mobiliser les auxiliaires de vie. Une première réussie pour le SAPGV.

Pour le tout nouveau syndicat CGT des Services à la Personne du Grand Villefranchois (SAPGV), il s’agissait d’organiser une soirée festive autour du film de François Ruffin et Gilles Perret, "Debout les femmes" pour mobiliser les salariées, qu’elles relèvent du secteur public, privé, associatif ou des particuliers. Un road-movie parlementaire mené tambour battant par deux députés que tout semblait séparer, François Rufin ( LFI) et Bruno Bonnell (En Marche) à la rencontre des femmes qui s’occupent quotidiennement de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ses invisibles du soin et du lien, les deux parlementaires vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir.

Ensemble, ils vont se bagarrer des plateaux-télés à la tribune de l’Hémicycle pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. "Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée" prévient le synopsis du film.

"Les lignes commencent à bouger"

"C’est bien... Les lignes commencent à bouger" remarque Fabrice Guillot, membre de l’APF qui participait au débat. "L’intérêt de ce syndicat villefranchois, unique en France, est de tirer vers le haut ce qu’il y a de mieux chez chaque type d’employeur comme par exemple un système de prévoyance." Un optimiste qui laisse toutefois sceptique l’une des organisatrices "Certes, mais dans le cas de sous-traitance en entreprise pour des activités de ménage, on remarque que les hommes obtiennent des temps pleins alors que les femmes subissent toujours des temps partiels.". Des conditions de travail toujours pénibles, souvent invalidantes et très peu reconnues par les pouvoirs publics comme se plaît à le rappeler François Ruffin dans le film : en pleine crise du Covid, le président de la République déclarait : "Il faudra se rappeler que notre pays tient tout entier sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal."

Ce film vient le rappeler. Parce que le Président, lui, l’a déjà oublié.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement
à cet article à partir de
1€/mois
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?