Aveyron : dix nageuses de natation synchronisée s'entraînent pour le championnat de France
Venues de Colomiers, douze adolescentes en sport-études sont actuellement en stage intensif à Aqualudis à Villefranche-de-Rouergue. Elles donneront une représentation ce samedi 6 mai.
Une ado voltige en l’air, lancée par ses camarades. Au cœur du bassin d’Aqualudis, les figures s’enchaînent avec grâce. Le mot d’ordre est la rigueur. Chaque vacance scolaire, ces nageuses âgées de 12 à 15 ans, en sport-études au centre national d’accès au haut niveau natation artistique, viennent effectuer un stage intensif pour se perfectionner.
"Conditions parfaites"
"Les conditions sont parfaites et l’accueil chaleureux", appuie Élodie Piquet, leur entraîneuse. "Cela permet d’augmenter leur esprit d’équipe et de progresser plus vite".
Entre 18 h et 20 h d'entraînement par semaine
Elles ont un objectif en vue : la préparation au championnat de France, à Nantes, du 25 au 28 mai prochain. "Ce sont des nageuses dans une structure de haut niveau, qui s’entraînent 18 à 20 heures par semaine", appuie Élodie Piquet. "Il faut être bon en natation de course, en acrobatie et donc en gymnastique et être souple. On a eu un creux ces deux dernières années avec le covid et on les forme pour qu’elles soient au top l’année prochaine".
Les nageuses sont plus que passionnées, car la natation synchronisée n’est pas une discipline professionnelle. "J’ai commencé quand j’avais 5 ans. Au début, c’était pour me perfectionner à la nage. J’aime danser et ça mélange toutes ces pratiques. Dès le début, ça m’a plu", livre Cali, la capitaine de l’équipe, âgée de 15 ans.
"On peut nager en groupe de dix, en duo ou en solo. On s’entraîne ensemble et on s’encourage. On a hâte d’aller au championnat de France où l’on souhaite faire de belles choses".
Faire connaître ce sport au grand public
Ce samedi 6 mai 2023, une représentation est prévue à 12 h 15 à Aqualudis. Le point d’orgue de cette semaine intensive, mais aussi l’occasion de faire connaître leur sport au grand public. "Ce n’est pas encore suffisamment médiatisé, même si ça se développe de plus en plus", souligne Élodie Piquet.
En 2018, la sortie du film "Le grand bain", de Gilles Lellouche, a mis un coup de projecteur sur cette discipline. L’entraîneuse souhaite aussi améliorer la mixité : "On invite tous les hommes à se jeter à l’eau".
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