Armée de Terre : cinq jeunes Aveyronnais en quête d'aventure s'engagent

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  • À l’image de Billal, au premier plan, qui devient pompier de Paris, les recrues ont quitté dans la foulée l’Aveyron pour assouvir leur soif d’aventure.
    À l’image de Billal, au premier plan, qui devient pompier de Paris, les recrues ont quitté dans la foulée l’Aveyron pour assouvir leur soif d’aventure. Centre Presse Aveyron - O. C.
  • Le préfet Charles Giusti a lui-même immortalisé les jeunes engagés avec leurs proches.
    Le préfet Charles Giusti a lui-même immortalisé les jeunes engagés avec leurs proches. Centre Presse Aveyron - O. C.
Publié le , mis à jour

Cinq jeunes Aveyronnais ont signé ce mardi 2 mai, en préfecture, leur engagement dans l’armée de Terre qui a recruté l’an dernier 43 jeunes dans le département.

Nicolas, Benjamin, Billal, Mathis et Doulfayad ont signé ce mardi 2 mai leur contrat d’engagement dans l’armée de Terre en préfecture, en présence de Charles Giusti, représentant de l’État en Aveyron. Une réception symbolique qui tenait à cœur à Olivier Destefanis, lieutenant-colonel, délégué militaire départemental adjoint et à l’adjudant-chef Olivier Doineau, en charge du recrutement en Aveyron depuis trois ans.

"Le recrutement s’effectue au rythme du renouvellement", résume ce dernier, qui indique avoir recruté 43 jeunes en Aveyron l’an dernier pour répondre aux besoins de la nation, à savoir 16 000 postes par an. De loin le plus important contingent devant la Marine et l’armée de l’air, 4 000 postes chacun à pourvoir.

Rêve d’enfant

À peine le contrat signé, les cinq recrues ont quitté le jour même l’Aveyron pour d’autres horizons, avec, en point commun, une vocation née dès l’enfance. "Un rêve d’enfant" pour Benjamin, âgé de 24 ans, originaire de Saint-Affrique qui devient chasseur alpin à Chambéry. "Tout petit, je voulais être policier ou gendarme", déclare Mathis, 19 ans, qui quitte Rodez pour devenir parachutiste. À l’instar de Doulfayad, 21 ans, en quête "d’action et d’aventure".

"Une belle aventure", précise Charles Giusti, préfet, "qui comporte sa part de risque, profitez-en". Et d’ajouter à l’attention des familles : "Vous pouvez être très fiers, ils ont choisi un beau chemin." Un beau chemin qui permet un "escalier social" ajoute Olivier Destefanis, lieutenant-colonel. Chiffres à l’appui : 50 % des officiers ont commencé militaire de rang.

Soutien vital des familles

Pour ce faire, il suffit de s’inscrire sur le site internet sengager.fr, et avoir entre 17 ans et demi et 30 ans. Entretien de motivation et batterie de tests s’ensuivent, à Bordeaux pour le Sud-Ouest. Nicolas, Benjamin, Billal, Mathis et Doulfayad peuvent être appelés en mission sentinelle (dans les gares et aéroports) pour lutter contre le terrorisme, en mission au Mali qui s’oriente davantage vers le Niger ou encore en mission dans les départements d’outre-mer et collectivités d’outre-mer (DOM-COM). "Ce sont des moments difficiles, parfois très difficiles, sans le soutien de la famille, on n’y arrive pas. C’est un métier singulier. Si vous avez le moindre souci, vous pouvez appeler ou venir nous rencontrer avenue de l’Europe à Rodez", conclut Olivier Doineau, en charge du recrutement à Rodez.

Renseignements auprès de l’adjudant-chef Olivier Doineau, avenue de l'Europe à Rodez, au 06 78 40 59 59. www.sengager.fr

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