Football : fin d'aventure cruelle aux portes de la finale de la coupe d'Occitanie pour Capdenac-Figeac

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  • La tristesse des joueurs de Capdenac-Figeac après leur élimination de la coupe d’Occitanie aux tirs au but, hier.
    La tristesse des joueurs de Capdenac-Figeac après leur élimination de la coupe d’Occitanie aux tirs au but, hier. CPA - JLB
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Philippe Cauffet

Les Aveyronno-Lotois ont été éliminés aux tirs au but par Canet II ce samedi soir, après avoir égalisé contre les Catalans dans les arrêts de jeu (1-1, 3-4 tab).

Cruelle séance de tirs au but. Cruelle élimination aux portes de la finale de la coupe d’Occitanie. Avant de s’offrir l’opportunité d’aller plus loin grâce à une égalisation dans les arrêts de jeu, ce samedi contre Canet-en-Roussillon (R1), Capdenac-Figeac (R2) avait mis tous les ingrédients pour que la fête soit belle. Et qu’elle se poursuive jusqu’au 11 juin et la finale à Cahors. Malheureusement, les supporters des Capdenaco-Figeacois sont passés en quelques secondes des cris de joie à la désillusion d’une séance de tirs au but lors de laquelle leurs protégés se sont inclinés 4-3.

Quelques minutes avant, les hommes de Laurent Maury ont égalisé à la 90e+5, lorsque Emeric Genot s’est retrouvé seul et a enroulé la balle pour tromper un gardien jusque-là infranchissable. Ce but de l’égalisation, de la délivrance, a presque réveillé tout un stade et tout un public qui se demandait bien quand les coéquipiers de Ludovic Da Silva allaient faire trembler les filets.

Une domination qui n’a pas payé

Car, ce samedi en fin de journée, dans ce stade du Calvaire, un nom que personne ne voulait prédestiné, il n’y eut qu’une seule formation sur le terrain : celle de Capdenac-Figeac. De l’avis de quelques dirigeants, Canet est, certainement, la plus faible des formations, rencontrées dans ce fabuleux parcours de coupe d’Occitanie, ponctué par trois victoires sur des formations de R1. La plus faible, certes mais qui passe en finale. Et cela, c’est on ne peut plus cruel pour les joueurs des rives du Lot. Cruel également comme la domination sans partage qu’ils ont fait subir à un adversaire venu sans vraiment de prétention. Avec un effectif réduit à treize joueurs, parmi lesquels un vétéran en défense, et quatre U18 dans le jeu.

Aussi cruel que toutes les occasions que Capdenac-Figeac s’est procurées durant l’ensemble de la rencontre. L’attaquant Alieu Jallow était presque inarrêtable. Se jouant de la défense de Canet, il a semé le trouble dans la surface de réparation à plusieurs reprises. Notamment sur deux belles occasions en seulement deux minutes de temps de jeu, mais son ballon passait les deux fois à côté du but catalan.

Et Canet, dans tout cela, rien de bien attrayant. Si ce n’est une demi-volée de Cabrimol que la défense repoussait sans problème. Rien de bien génial, dans le jeu, même techniquement. Mais Canet a marqué ce fameux but (41e). Ce but qui a fait douter les Aveyronno-Lotois. Un but presque anodin, sans touche technique, sans occasion franche. Juste un attaquant, Miguel Nieto, qui a amené un ballon repoussé par le gardien Raphaël Feral, à qui ses coéquipiers n’ont rien pu reprocher. La douche froide dans la chaleur figeacoise.

Pourtant, les Capdenaco-Figeacois n’ont pas baissé les bras. Mieux : dans le second acte, Canet n’a passé que très rarement le milieu de terrain. Seulement voilà, les occasions de but s’enchaînaient et les joueurs ne trouvaient jamais la faille, cette petite lumière qui vous dit que cela va passer. L’ambiance, digne de quelques stades de Ligue 2, surchauffait. Augmentant la pression, le stress sur une pelouse qui, elle par contre, n’était pas digne de recevoir une demi-finale de ce niveau. La suite s’est passée dans les arrêts de jeu, quand Emeric Genot croyait délivrer tout un stade. Se disant que le vent tournait enfin. Avec le magnifique tifo sorti pour l’occasion. Que les filles du club en ramasseuses de balle allaient vivre ce moment de partage que seul procure le sport, surtout à la 95e minute. Le jour de la fête de Figeac avec ses manèges aux milles couleurs qui virevoltent devant l’entrée du stade.

Cette satanée séance de tirs au but. Ce rêve qui s’est envolé. Et maintenant juste un espoir : celui de décrocher rapidement le maintien en championnat. Cruel retour à la réalité !

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