Le Capdenacois Olivier Masbou creuse son sillon dans l’agriculture, avec sa plume de journaliste

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  • Originaire de Saint-Julien-d’Empare, sur la commune de Capdenac-Gare, né en 1965, le journaliste Olivier Masbou est arrivé à Paris en 1988. Depuis, il est fidèle à la capitale, au journalisme et à l’agriculture,  qu’il dit "maltraitée".
    Originaire de Saint-Julien-d’Empare, sur la commune de Capdenac-Gare, né en 1965, le journaliste Olivier Masbou est arrivé à Paris en 1988. Depuis, il est fidèle à la capitale, au journalisme et à l’agriculture, qu’il dit "maltraitée". Rui Dos Santos - Rui Dos Santos
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A Paris, Rui DOS SANTOS

Originaire de Saint-Julien-d'Empare, né en 1965, il a passé sa vie à mettre cette thématique en avant. Et continue de le faire via son agence de presse Socopag et à travers son blog-notes lancé il y a dix ans.

Il n’a jamais été agriculteur. Et pourtant, l’agriculture, c’est toute sa vie ! "J’aurais pu l’être, mais il y a un siècle. Car, si j’adore les animaux, je n’aime pas les machines. D’ailleurs, je n’ai pas le permis de conduire !". Il éclate de rire. Le virus est toutefois familial. Du côté de sa maman. Son oncle n’était autre que Marcel Bruel, décédé en 2007 et qui avait été, notamment, secrétaire général puis vice-président, en 1968, de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles).

Olivier Masbou est né à Figeac, le 21 juillet 1965, mais il a grandi à quelques kilomètres de là, à Saint-Julien-d’Empare, un village de la commune de Capdenac-Gare, terre de sa mère, alors que son père est venu de Prix, l’un des hameaux qui composent Causse-et-Diège. Après une scolarité capdenaco-villefranchoise dans le privé (Jeanne-d’Arc, Saint-Louis, Saint-Joseph, château de Graves), il a décroché son baccalauréat scientifique, "au premier coup". Il y tient !

Il a alors rejoint Toulouse pour s’asseoir dans les amphithéâtres de droit et d’histoire, avant de monter à la capitale en 1988, avec une école de journalisme comme objectif. Il n’a plus quitté Paris ! Il a choisi le Celsa (centre d’études littéraires et scientifiques appliquées), plus connu sous le nom d’école des hautes études en sciences de l’information et de la communication, qu’il a fréquentée jusqu’en 1990. Il voulait creuser son sillon : "On parlait mal de l’agriculture dans les médias ! Elle était maltraitée, mal traitée".

Pendant ses années d’étudiant toulousain, il est rentré (presque) tous les week-ends au pays. Pour la famille, pour les copains, mais également parce qu’il était correspondant local pour "Midi Libre". Il n’a pas oublié : "Je traitais les faits divers et le sport bien sûr". Quand il est devenu parisien, il a effectué des piges pour "Centre Presse" avec, en particulier, la couverture du Salon de l’agriculture ("Je livrais une page par jour"), et aussi pour… "L’Aveyronnais", aux côtés de Mireille Harel, la correspondante permanente. Visiblement, il se réjouit d’évoquer ces souvenirs !

Un "lien très fort" avec son département de naissance

Depuis dix ans, très précisément le 1er avril 2013, il est journaliste associé à l’agence Socopag (Scop créée en 1983), correspondant à Paris pour "Antilles agricoles", et a donné naissance à un blog-notes qui porte son nom. Les quinze années précédentes, il a été rédacteur en chef de "Fld hebdo", avec, comme domaine de compétences, les fruits et légumes. Il est ainsi très impliqué dans l’organisation du MedFEL à Perpignan, dont l'édition 2023 a eu lieu fin avril.

Olivier Masbou cultive "un lien très fort" avec son département de naissance. Il essaie ainsi de rentrer au pays "tous les deux ou trois mois", "pour passer du temps en famille, pour bouger et voir des gens". Avec, chaque fois, un point d’interrogation : le transport. "Quand le train marche, c’est bien !", glisse-t-il, avec une pointe d’humour et un zeste d’agacement.

Il y a une date qui est cochée en lettres majuscules sur son agenda : le dernier week-end d’août. La question du moyen de locomotion ne se pose pas, il viendrait à pied s’il le fallait. "C’est la fête à Saint-Julien et je ne la manquerais pour rien au monde, insiste-t-il, avec un immense sourire. Elle avait disparu à la fin des années 50 et on lui a redonné vie en 1981 avec ma bande de potes, la même depuis la maternelle".

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