Paris polluée, mais la ville lutte pour faire respirer ses habitants

  • L'air s'améliore mais la situation reste tellement fragile.
    L'air s'améliore mais la situation reste tellement fragile.
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Centre Presse

La ville de Paris lutte depuis des années pour améliorer la qualité de l'air. Si des progrès ont été enregistrés, il reste encore beaucoup à faire. 

Depuis les années 1990, la qualité de l’air à Paris s’améliore, mais la mobilisation doit continuer. Des actions concrètes peuvent contribuer à réduire la pollution dans l'une des villes les plus denses au monde. Pour mieux cibler ces actions, plusieurs expérimentations visent à mesurer la qualité de l'air et son évolution.

Depuis 1994, les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA), dont Airparif pour l’Ile-de-France publient tous les jours un indicateur journalier de la qualité de l'air, l’indice ATMO, calculé sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, à partir des concentrations dans l'air de quatre polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3) et particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10).

Depuis 2011 ,elles publient également l’indice de villes européennes Citeair (développé à travers un projet européen coordonné par Airparif).

L’indice ATMO n’a pas connu d’évolution majeure depuis sa création. Toutefois, considérant l’enjeu de santé publique que représente la QA et le besoin d’une information plus complète exprimé par la population, une révision de l’indice est apparue nécessaire. Grâce à l’amélioration des outils de surveillance, il est devenu possible de fournir une information personnalisée et géolocalisée.

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