Commerce : sur le marché de Rodez, les poulets rôtis de la famille Garcia ouvrent l'appétit

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  • Christophe Garcia, ici dans  son camion jaune, sur la place du Bourg, mercredi.
    Christophe Garcia, ici dans son camion jaune, sur la place du Bourg, mercredi. Centre Presse Aveyron - Mathieu Roualdès
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M. R. avec Ilona San

Aux côtés de son épouse Corinne, le Gardois d’origine et amoureux de l’Aveyron pose son camion de vente de poulets rôtis dans toute l’agglomération ruthénoise depuis plus de dix ans. Les mercredis et samedis, il est sur le marché de Rodez. Rencontre.

Que serait un marché sans l’odeur d’un bon poulet rôti, qui à coup sûr vous ouvre l’appétit ? Voilà désormais plus de douze ans que Christophe Garcia vend cette spécialité prisée sur les marchés et les routes de l’Aveyron.

Les Garcia ont racheté "Rotiz Loco"

Et notamment à Rodez où son camion, jaune vif, trouve place les mercredis et samedis matins. Au plus grand bonheur des habitués, surtout après le départ des étals de "Rotiz Loco", deuxième historique commerçant de poulets rôtis sur le marché ruthénois… Christophe Garcia, avec son épouse Corinne, viennent tout juste de lui racheter l’entreprise.

Car le commerce, c’est avant tout une histoire de famille chez ce Gardois d’origine, arrivé dans le département il y a plus de vingt ans après une carrière dans une usine de fabrication de collants. Son épouse Corinne travaille avec depuis les débuts de l’entreprise "Rôtisserie 12" et l’une de leurs filles, 19 printemps, a récemment rejoint l’aventure ! "Pour moi, c’est la retraite dans deux, trois ans", sourit le père de famille.

Des poulets fermiers estampillés label rouge

En attendant, rien ne change à sa recette du succès. Tout passe par "un bon poulet", assure-t-il. Et pour cela, Christophe se sert dans le Gers, avec des poulets fermiers estampillés label rouge.

"Ici, en Aveyron, on ne peut pas tricher sur la qualité"

"Dès que je suis arrivé en Aveyron, j’ai compris que les gens aimaient bien manger ici. Ils connaissent la nourriture. On ne peut pas tricher ! Jamais, je ne vendrai de la volaille de mauvaise qualité", explique celui qui, avec son épouse, se partage tout au long de la semaine les points de vente : marché de Rodez, de Marcillac, Luc-la-Primaube, Druelle…

"C’est du boulot, on fait plus de 10 heures par jour entre la préparation, la vente et tout le nettoyage ensuite", souligne-t-il. Sans compter qu’outre les poulets rôtis, Christophe Garcia vend également des pommes de terre à la graisse de bœuf – "C’est moins gras que le canard", assure-t-il –, de la paella ou encore de la fideua. "Quand je me suis lancé dans les marchés il y a douze ans, je voulais me démarquer. Il y avait des camions de pizzas partout mais pas de poulets rôtis", raconte le quinquagénaire, qui ne regrette pas son choix.

Car grâce au bouche-à-oreille, la clientèle ne désemplit pas. Et les poulets, affichés à 16 € le kilo, s’en vont comme des petits pains ! "Il faut quand même dire quelque chose : sans l’aide des banques, je n’aurais pas pu me lancer, ni même tenir durant le Covid. On critique souvent beaucoup de choses mais lorsque c’est positif, il faut savoir le dire aussi", conclut-il, tout sourire.

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