Rodez. Faustine Casanova, une artiste pleine d’inspiration

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  • Polyvalente, l’artiste dispose de plusieurs cordes à son arc. 	P. C.
    Polyvalente, l’artiste dispose de plusieurs cordes à son arc. P. C.
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Centre Presse

Née en Corse où elle a vécu une vingtaine d’années, Faustine Casanova apprend le dessin très tôt, "sur les genoux de mon grand-père", raconte-t-elle. Elle ajoute : "Je devais être douée car les adultes autour de moi s’exclamaient. Au collège, un professeur de dessin m’a remarquée et m’a proposé de me former, ce qu’il a fait jusqu’en terminale".

Elle rejoint ensuite Marseille où elle poursuit des études d’arts plastiques qu’elle arrête pour élever ses enfants. Elle pratique cependant la peinture sur soie, réalise des tuniques, des robes, des foulards mais aussi des panneaux muraux qu’elle aura l’occasion d’exposer.

C’est en 1984 qu’elle et son mari s’installent au Château de Vergonhac à Saint-Georges-de-Luzençon. Là-bas, elle s’épanouit dans l’art pour elle et ses proches, simplement. Elle restaure la bâtisse dans laquelle se trouvent des fresques ainsi que des meubles

anciens tout en continuant son activité professionnelle de responsable qualité. En 2000, elle tombe malade, ne peut plus travailler et rebondit en se lançant dans le modelage, technique qu’elle apprend à Millau. Passionnée, elle crée et est régulièrement interpellée par ses amis pour exposer.

"Je me suis décidée"

Elle finit par franchir le cap : "Un jour, je me suis décidée. J’ai contacté l’association du Vieux-Moulin. En parallèle, j’ai repris la peinture à l’huile. Puis, j’ai participé à des stages d’aquarelle car je ne connaissais pas du tout. L’association a été motrice, notamment avec Squ’Arts". C’est en 2014 qu’elle expose pour la première fois durant cet événement millavois destiné à faire connaître l’art autant que les jardins et squares. Avec son œuvre intitulée la Grappe géante, elle met en valeur "l’art dans la nature et la nature dans l’art". Les années suivantes, avec le Nœud, le Portrait aux cheveux d’ange, le Déjeuner sur l’herbe de Manet ou encore Chaos, elle y participe parmi une vingtaine d’artistes locaux professionnels ou amateurs confirmés. D’autres expositions lui permettent de montrer ses peintures et ses sculptures : à l’église de Peyre durant 7 ou 8 ans, à Toulouse, à Nant, à la Jasse du Larzac, à Saint-Georges-de-Luzençon mais aussi à Millau au Salon des Arts.

Elle est membre du bureau de l’association des peintres et sculpteurs millavois et à ce titre impliquée dans les événements marquants de la vie locale comme le festival Bonheurs d’Hiver ou le Carnaval. Ses créations, faites tour à tour de scènes de vie, de portraits sur lesquels elle travaille particulièrement les expressions du visage, de personnages, sont souvent inspirées de ses voyages au Burkina Faso, au Vietnam, en Grèce, en Indonésie, en Inde et plus récemment en Andalousie.

Elle peint aussi du nu et a réalisé, avec un voisin soudeur, des tableaux en métal, peints, qui ont "un relief et une brillance bien particulière selon les heures de la journée". En clair, Faustine Casanova manque rarement d’inspiration et lorsque c’est le cas : "Je passe à l’argile, ça me donne toujours des idées", se réjouit-elle.

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