Tennis : les Capdenacois tombent sur un os à Clermont

Clair et net. Favoris pour la montée, les Clermontois ont écrasé les Capdenacois ce dimanche sur leurs courts extérieurs en terre battue synthétique, 6-0. Une rencontre à sens unique donc, bien qu’elle ait mis aux prises les deux coleaders au coup d’envoi.

Sauf que les Aveyronnais ont déploré l’absence de leur joueur N°1, l’Argentino-Polonais actuel 821e à l’ATP, Mariano Kestelboim. "C’était prévu, il devait être là avec nous lors de quatre matches sur les cinq que l’on a à jouer cette saison, rappelle le coach des visiteurs du jour Bruno Delfraissy. Mais forcément, ça a pesé sur le résultat final. "

D’autant que même le costaud Anglais Marcus Willis (-4/6) a dû se résoudre à baisser pavillon face à l’armada clermontoise, qui plus est spécialiste de l’ocre. Le gaucher resté célèbre pour son 2e tour perdu face à Roger Federer à Wimbledon-2016 subissant ainsi la loi de l’Argentin Guillermo Leonel Videla (-15), 6-3 6-3. Morgan Salvan (2/6) n’a pas eu partie plus aisée face à l’Espagnol Noah Regas Luis (-2/6), battu 6-3 6-4. Impossible pour Mayron Riols (3/6) de rivaliser avec son frère, Nil Regas Luis (0), étrillé 6-0 6-1 ; alors que le quatrième rouergat, Léo Cazor (3/6), a été effacé par l’Italien Dino Callone (1/6), 6-3 7-5.

Le seul set engrangé par la bande au président Philippe Perrier aura été celui du double N°2 (Salvan-Riols) face à Nil Regas Luis et Callone, 7-5 6-6 10-2. Maigre lot de consolation pour un dimanche tout simplement injouable côté Aveyronnais, le dernier double Willis-Lucas Debons contre Videla et Noah Regas Luis terminant à 6-3 7-5.

Exit ainsi les rêves fous de montée en Nationale 2 pour les Aveyronnais. Mais un retour sur terre avec la réception de Nogaro dès ce dimanche pour valider officiellement le maintien alors qu’il restera ensuite une dernière rencontre à disputer. Et cette fois, les Capdenacois devraient être au complet, comme lors de la 1re journée qui les avait vus punir Nice… 6-0. De quoi ainsi se placer pour tenter de finir 2e ou 3e, un positionnement qui octroie trois réceptions au lieu de seulement deux l’année suivante. Et dans ce championnat façon sprint, c’est une donnée capitale.