Emmanuel Macron sur TF1 : Ukraine, emploi, inflation, retraites, ce qu'il faut retenir de son intervention

  • Emmanuel Macron était (presque) sur TF1 ce lundi soir.
    Emmanuel Macron était (presque) sur TF1 ce lundi soir. Capture d'écran - TF1
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Le chef de l'Etat s'exprimait ce lundi 15 mai à 20 heures dans le journal télévisé de TF1, en différé, après avoir présidé la 6e édition de “Choose France”. Ce qu'il faut retenir de son intervention.

 

 

De l'Ukraine à Elisabeth Borne en passant par la réindustrialisation de la France, l'emploi, les classes moyennes, l'inflation ainsi qu'un retour sur la réforme des retraites et son propre caractère, Emmanuel Macron n'a pas fait grandes annonces dans cet entretien enregistré diffusé ce lundi 15 mai dans le 20 Heures de TF1. Voici la substance de ses propos.

Ukraine

Le président ukrainien était présent à Paris la veille. "Nous avons fait le point avec le président Zelinsky et son équipe sur leurs besoins", a dit Emmanuel Macron. Il a annoncé es éléments pour former les troupes, réparer les équipements les et former les pilotes d'avion, mais réfuté de prochaines livraisons de ces derniers, n'annonçant que des livraisons de missiles. "Le succès de cette contre-offensive (prochainement menée par l'Ukraine, NDLR) sera déterminante pour avoir une paix durable." 

Réindustrialisation de la France

Le chef de l'Etat est revenu sur la réunion à Versailles avec 200 dirigeants d'entreprises étrangères. 'On a une détermination et puis une force, une qualité de la France." Interrogée sur l'image que pourrait avoir le pays après les manifestations émaillées de violenceAprès ils voient des images à la télévision, oui il y a de la violence, elle est intolérable, et puis il y a des manifestations dans le calme. Mais le pays avance, le pays continue à créer. "La France est le pays le plus attradtif d'Europe", a-t-il insisté.

"Le problème, c'est que nous avons plus désindustrialisé que nos voisins, alors les investissements qui se font en France recréent des usines" et donc ne créent pas autant d'emplois que souhaité. Pour  encourager ces investissements, il assura avoir "baissé le coût du capital,  baissé le coût du travail". "On développe le renouvelable, le nucléaire (...) etdonc nous avons créé plus d'un milllion et demi d'emplois, plus que nos voisins.

"Objectif : effacer l'effet de la crise avant la fin du quinquennat". 

Emploi

Se félicitant d'avoir augmenté le Smic de "plus de 10%", pour Emmanuel Macron, "on investit sur la formation, enparticulier des chômeurs de longue durée". "Nous allons transformer l'accompagnement, en plus du retour à l'emploi", promet-il.

Pour encourager ce retrour à l'emploi, "on a triplé la prime que les entreprises peuvent verser à leurs salariés", rappelle-t-il, mentionnant également les primes exceptionnelle, l'intéressement et la participation, v"oire de rentrer au capital de votre entreprise".

Classes moyennes

"Les baisses d'impôts qu'on a fait sur les ménages se sont concentrées sur les classes moyennes", rappelle là aussi Emmanuel Macron, citant notamment la taxe d'habitation et la redevance audiovisuelle, supprimées "pour les classes moyennes". Quant aux baisses d'impôts annoncées, elle seront de "2 milliards d'euros".

Inflation

Il y a "des gens qui n'arrivent plus, qui se privent", raconnaît-il... pour leur venir en aide, "on va rouvrir les négo (entre industriels et distributeurs, NDLR) là où c'est nécessaire. On veut qu'il n'y ait pas de marges exceptionnelles en ces temps difficiles."

L'objectif : absorber l'inflation d'ici à l'automne

Réforme des retraites

Emmanuel Macron souhaite des "efforts collectifs",   même si "ça ne fait plaisir à personne de travailler plus longtemps". Lui qui avait promis de ne pas toucher aux retraites lors de son premier mandat, pourquoi est-il revenu sur sa parole ? "En 2018 c'était un autre monde, on n'avait pas le Covid, on n'avait pas la guerre en Ukraine." 

Selon lui, pourquoi cette réforme est nécessaire ? "On doit équilibrer ce système de retraites", martèle-t-il, tout en précisant : "On ne va pas augmenter les cotisations". Nécessaire aussi "parce qu'elle crée plus de richesses". "Cette réforme, je l'assume", regrettant que "comme elle est impopulaire, tout le monde s'est débiné (...) personne n'a voulu prendre ses responsabilités", justifiant par là l'utilisation du 49.3. Un article "constitutionnel" dont il a rappelé quelques exemples historiques (privatisation de TF1, dissuasion nucléaire...), avant la série record de 49.3 utilisés par la Première ministre Elisabeth Borne. Une Première ministre qui selon lui a agi "avec force, détermination et courage".

Son caractère

Emmanuel Macron est-il enfin méprisant ? "Je n'aime pas cet adjectif qu'on met à toutes les sauces. On ne va pas au contact quand on est méprisant (...) Vous pensez que c'est bon pour ma pomme de faire ce que je f'ai fait ? (...)  Je suis parfois dur au mal, oui, mais je récuse l'adjectif méprisant".