Rugby XIII : "Partir favori, c’est un conte", lance Alexandre Pages, qui affrontera Villefranche-de-Rouergue en finale d'Elite 2

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  • Le Catalan Alexandre Pages.
    Le Catalan Alexandre Pages. DR
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Aurélien Parayre

Villefranche (2e) affronte Ille-sur-Têt (1er) dimanche (16 h) en finale d’Élite 2 de rugby à XIII, à Pamiers. Une rencontre qui, en plus de livrer le champion, donnera un seul billet d’accès à l’étage du dessus. À trois jours de ce sommet, entretien avec l’entraîneur catalan, Alexandre Pages.

Comment se prépare cette finale du côté d’Ille ?

Comme une finale, on met tout en place pour arriver à 100 % de notre forme dimanche pour jouer une belle prestation car on va être suivi je pense. Ça bouge au niveau des bus, on est à quatre réservés (en milieu de semaine). On avait un peu peur que ça ne suive pas, car on était quand même 1000 ou 1 200 à Ille en demie, mais si, un peu quand même. Nous, on est le Petit Poucet. C’est la première fois qu’on arrive en Élite 2, en finale encore plus. On va arriver avec de l’humilité.

Petit Poucet, de l’humilité. Malgré tout, cette saison, c’est deux victoires face à Villefranche, dont une leçon en Aveyron. Vous partez favori quand même non ?

Partir favori, c’est un conte. La réalité du terrain, c’est autre chose. Les compteurs sont remis à zéro pour les phases finales. On sera à 50-50. Et après, le meilleur gagnera.

Quelle sera la clé de cette finale selon vous ?

Il y en a beaucoup. La principale, c’est la discipline, être propre dans le match, appliquer le plan de jeu. C’est notre truc depuis le début. On privilégie le plan de jeu, le plaisir et essayer d’offrir un beau rugby.

Justement, comment expliquez-vous cette saison lors de laquelle vous avez été sans partage ou presque ?

Le travail de présaison a été primordial, dès la mi-juillet. On a mis l’accent sur la préparation physique, ce qui nous a permis d’être dans le bain d’entrée et au top de la forme toute la saison, même s’il y a eu aussi des hauts et des bas.

Et la saison est longue. On arrive à sa fin, les gars sont plus que jamais à 100 % ?

Même à 200 ! Les phases finales sont les meilleurs moments. En janvier-février, c’était plus compliqué, maintenant que les beaux jours arrivent, les entraînements sont plus faciles à mettre en place.

Il y a quelques jours un de vos présidents a fait une mise au point sur la montée en Élite 1 en cas de succès dimanche. Contrairement à ce qui avait été annoncé, le club l’accepterait. Expliquez-nous ?

Il y a trois ans, on était champion de Nationale 1 et on s’est dit tout de suite : "On ne montera jamais en Élite 2". Un mois après, on a décidé d’accéder car tous les joueurs étaient motivés et qu’on pouvait tenir l’Élite 2. Et c’était la même réflexion avec l’Élite 1. Pourquoi pas… si tous les ingrédients sont là. Le budget, les à-côtés du sportif, le docteur. On ne se l’écarte pas, au contraire. Ce serait encore plus historique pour notre club !

Et en termes de budget, le gap, vous l’évaluez à combien ?

On ne sait pas trop le chiffrer. Mais on sait que si on venait à être champion, bien sûr qu’il y a d’autres sponsorings qui viendraient nous voir. Que cela mettrait un autre élan. De la Nationale à l’Élite 2, ça a fait venir des entreprises, bouger du monde et on ne s’attendait pas à autant de ferveur. On a pu voir aussi lors de notre demie cette année, qu’il y avait du monde qui nous suivait.

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