Rugby à XIII : Corey Willis, le Monsieur plus de Villefranche avant sa finale d'accession ce dimanche

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  • L’Australien de 27 ans Corey Willis emmène les siens.
    L’Australien de 27 ans Corey Willis emmène les siens. CPA - Jean-Louis Bories
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Le demi d’ouverture australien de Villefranche a terminé la saison meilleur marqueur de la division. Il sera un élément capital de la finale d’accession demain (16 heures) à Pamiers contre les Catalans d’Ille-sur-Têt.

Sa tête. Sa vision. Son pied ou ses mains. Difficile de dire ce qui, chez Corey Willis, profite le plus à Villefranche XIII. Il faut dire que le demi d’ouverture débarqué à l’inter-saison a éclaboussé l’année de ses performances de haut vol. Changeant clairement la donne des parties qu’il a disputées. Et comme il les a jouées toutes ou quasiment, ça lui a logiquement conféré un statut spécial.

"C’est un très bon joueur. C’est un élément important de l’équipe", appuie son acolyte, le demi-de-mêlée et capitaine, Romain Pallarès, lui aussi arrivé l’été dernier dans la Bastide, en provenance du Toulouse Olympique (Élite 1). Important au point que l’Australien de 27 ans soit devenu cette saison le meilleur marqueur de points d’Élite 2. De quoi marquer aussi les esprits et en faire un élément majeur à l’heure d’affronter Ille-sur-Têt en finale d’accession demain, à Pamiers.

Et si Villefranche, dauphin des Catalans, a terminé la phase régulière meilleure attaque du championnat avec 573 points inscrits en 16 rencontres (36 points de moyenne), le gamin de Sydney n’y est pas étranger avec 217 unités à lui seul en 15 matches : 13 essais, 76 transformations réussies, 6 pénalités et 1 drop. Des chiffres s’entendant avant la demi-finale remportée au stade Henri-Lagarde face à Villegailhenc. Là, le blond de poche (1,72 m) à la chevelure proéminente y était allé de son essai, après avoir, surtout, lancé la quasi-totalité de ses partenaires partis derrière la ligne. Via des coups de vista dont il a le secret ou des gestes bien sentis. Du grand art. De la main, comme du pied.

Qualités intrinsèques, pied en juge de paix et barrière de la langue

Un pied en revanche qui peut aussi lui donner du fil à retordre. Le cas d’ailleurs il y a quinze jours face au VARL, sur des transformations ratées. Un péché mignon. Enfin, plutôt un manque de constance dans l’exercice qui le rend d’ailleurs davantage humain aussi. Lui le joueur sous contrat pro, comme les deux autres étrangers de l’effectif aveyronnais Nickson Ugaia et Sam Johnstone. Un Monsieur Plus dont le renouvellement de bail (ou pas) sera discuté après cette fameuse finale, à l’aune évidemment (mais pas seulement) de ce qu’il se passera sur le pré face aux Catalans.

En attendant, la recette maison du duo 6-7 devrait encore être appliquée. Pour faire des miracles et effacer les deux revers face à Ille en saison ? " Notre relation est très, très bonne, indique en tout cas Pallarès, avant de détailler : Je "manage" l’équipe, j’annonce. Lui est derrière moi en tant que coureur, ça lui permet de s’ouvrir les intervalles plus rapidement, de jouer plus relâché. Avec la barrière de la langue en moins, il a moins de pression, il annonce un peu moins, il a ce poids en moins. Il peut alors montrer ses qualités de rapidité, de finisseur et toute son intelligence dans le jeu. "

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