Disparition de Delphine Jubillar : le procès prévu courant 2024 à Albi fait déjà le plein

  • Entre la disparition de Delphine Jubillar et l'absence d'aveux de son mari Cédric, le mystère demeure.
    Entre la disparition de Delphine Jubillar et l'absence d'aveux de son mari Cédric, le mystère demeure. Repro Centre Presse - Archives
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Alors que le mystère demeure entier, la préparation du procès de cette affaire très médiatisée devant les Assises du Tarn pose déjà des problèmes de logistique.

250 journalistes qui ont déjà demandé au Parquet d'assister au procès, selon La Dépêche du Midi, un public qui va sans nul doute répondre présent : le palais de justice d'Albi anticipe déjà le procès de l'affaire Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, mais qui reste depuis à la Une des médias. Un procès prévu courant 2024 lors d'une session d'Assises qui promet d'être fleuve, pour cette affaire du moins.

Alors que le mystère demeure entier (pas de corps ni donc de lieu du crime, un principal suspect qui nie tout en bloc), ce procès hors norme pose déjà des problèmes de logistique, le palais de justice d'Albi aura-t-il les épaules assez solides pour organiser cet événement judiciaire ? Le parquet envisagerait en tout cas de faire appel au ministère de la Justice pour recevoir un coup de pouce afin d'assurer le bon déroulement du procès.

Dans ou hors les murs du tribunal ?

Si ce dernier se déroule bien au tribunal d'Albi, la salle d'audience principale (le palais en compte trois) devrait accueillir avocats, prévenu, magistrats, experts et témoins. Cette salle a d'ailleurs récemment été équipée d'une nouvelle sonorisation et d'un système de vidéoconférence. L'une des deux autres salles (au moins) pourrait elle servir à l'accueil de la presse qui assisterait au procès par retransmission. Si cela ne suffit pas, la location d'une salle hors tribunal est également envisagée, une option qui est également, pour l'instant, valable pour le procès en lui-même, si le public répond autant présent que les médias.

Quant à la durée du procès Jubillar, qui pourrait prendre plusieurs semaines, elle risque de réduire les autres affaires traitées lors de cette session d'assises à leur portion congrue.

Nos collègues relèvent également que le dernier procès de cette envergure traité au palais de justice d'Albi date de 2010, avec celui en appel de Jacques Viguier, dont l'affaire ressemble par bien des points à celle de l'affaire Jubillar : disparition de la femme de ce professeur de droit toulousain, absence de corps,  accusation de meurtre, pas d'aveux... Un procès en appel qui s'était alors soldé par un acquittement...

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