Millau Tatoo Convention : une première édition déjà bien "encrée"

  • Le concours "petite pièce" a rendu ses résultats.
    Le concours "petite pièce" a rendu ses résultats. Repro Centre Presse - C. C. - Midi Libre
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Cyril Calsina

Jusqu'à ce dimanche 21 mai, la salle des fêtes du parc de la Victoire de Millau accueille 70 tatoueurs et d'autres stands. Marc Ray, organisateur, n'est pas déçu de ce baptême.
 

Il ne pleut pas encore des cordes sur Millau ce samedi 20 mai, mais il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors. Ça tombe bien, les deux de Marc Ray sont à l’abri dans la salle des fêtes. Sur le parking, plus une place de stationnement ne s’offre aux visiteurs de 7 à 77 ans.

Tous les styles sont là pour la première Millau Tatoo convention (le deuxième de ce genre en Aveyron après le Salon du tatouage de Decazeville) que le taulier organise de Toulouse à Dijon, en passant par Saint-Etienne et ailleurs. Des pin-up, des musclés, des hommes chauves qui ont remplacé leurs cheveux par des dessins, des femmes qui n’optent plus pour des bas opaques afin d’afficher les couleurs… le tatouage n’a enfin plus cette sale réputation tant on l’arbore aujourd’hui comme un bijou qui colle à la peau.

Alors que sur la scène on présente Johnny qui s’est fait tatouer un crâne sur le mollet et qu’on le sonde sur sa résistance à la douleur, Marc Ray contemple cette salle des fêtes bien fournie. "Il y a trente ans que je fais ça. Aujourd’hui, des conventions comme celle-là, il y en a de partout, jusqu’à trois par week-end en France", avance-t-il rassuré, puisque le monde n’est arrivé qu’en tout début d’après-midi ce samedi. Il faut dire qu’il a fait venir avec lui soixante-dix tatoueurs pour l’occasion et plein d’autres stands.

"Ils sont de partout : il y a des Ukrainiens, sinon du Portugal, d’Espagne, des Français bien sûr, etc. C’est un réseau que j’ai et ils me suivent quand ils le peuvent, dont Artsmary (sur l’avenue Alfred-Merle, à Millau, NDLR). Pour l’instant, comme tout le monde travaille, c’est pas mal. D’autant plus qu’il y a des trucs sympathiques à faire ici. Maintenant que je connais la salle, c’est à développer, sans en faire trop parce qu’il y a à boire et à manger chez les tatoueurs. Moi, je me bats pour avoir quelque chose de propre."

Ce dimanche 21 mai, ça continue. Dès 11 h, le salon sera ouvert au public pour ceux qui auraient envie d’un niveau dessin indélébile ou déjeuner sur place sur les stands. À 14 h, un show débutera l’après-suivi, suivi d’un spectacle polynésien, du concours de tatooréalisme, d’un concert vers 16 h 30, d’un dernier concours récompensant les grandes pièces jusqu’à 19 h, fermeture des portes. Et l’année prochaine, elles rouvriront pour la deuxième édition.

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