VIDEO. Aveyron : les caméras de TF1 sont venues chasser la pyrale du buis à Najac

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  • Tristan Bartheye devant des buis menacés par les assauts des pyrales.
    Tristan Bartheye devant des buis menacés par les assauts des pyrales. - Jean-Paul Couffin
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Centre Presse Aveyron

Le journal télévisé de 13 heures s’est intéressé à ce prédateur minuscule.

Un premier plan sur la forteresse dans son écrin de verdure printanier. Lors du lancement du reportage par la présentatrice Villefranchoise d’origine du journal de 13 heures de TF1, Marie-Sophie Lacarrau, les mots "Najac dans l’Aveyron" claquent comme un razgueado flamenco. "On y est", pourrait dire l’autre dans une autre tribune, bien moins sympathique.

Oui on y est, en terre du Rouergue, en ce drôle de mois de mai où la pluie a repris l’habitude de faire des claquettes sur les feuilles des buis. Mais les gouttes d’eau ne sont pas les seules à glisser sur la nature. Un prédateur minuscule, sorte de piranha du plein air aux dents longues et ravageuses, s’attaque aux feuilles fraîches, dont la couleur vert pâle n’a pas encore basculé dans l’âge adulte.

Un "paysan des arbres" à la parade

La Pyrale du buis née de la ponte de la chrysalide, ressemblant lorsque la nuit venue, elle vole en escadrilles serrées comparables, par la densité, à des flocons de neige s’écrasant sur les pare-brise. C’est elle que les caméras parisiennes sont venues traquer dans ce bas Rouergue passant de l’Aveyron au Tarn-et-Garonne sans tergiverser. Elle, mais surtout ses larves, qui lorsqu’elles éclosent le long des fines tiges deviennent un fléau. Et quel fléau. Sauf qu’à Najac, où l’on vit avec la nature, certains, à l’instar de Tristan Bartheye, "paysan des arbres" de son état, se sont spécialisés dans l’éradication de la Pyrale en utilisant des produits naturels tels le bacillus thuringiensis produit à partir de la bactérie éponyme, naturel et s’attaquant aux nombreuses variétés de chenilles du potager et des arbres et arbustes fruitiers ou ornementaux.

Repéré par la chaîne à la suite d’un article que Centre Presse Aveyron avait consacré à cette facette de son activité, Tristan Bartheye a accepté de jouer le jeu. Même si, les traitements doivent s’effectuer bien en amont du mois de mai. D’autant que ses informations concernant les effets du bacillus thuringiensis sur la Pyrale, relayées dans son réseau de clients et donc utilisées, portent leurs fruits. Reste que les images du reportage prises dans la vallée de l’Aveyron où les bestioles ont frappé plus que fort sont impressionnantes. Des colonies entières de buis ayant été rongées jusqu’à la mort de nombre d’arbustes. La démonstration chez un client demeurant proche de Parisot à apporter sa contribution… préventive.

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