Brousse-le-Château. De moins en moins de poules picorent à la Brousse

  • Quelques poules survivantes aux attaques du début de printemps. Quelques poules survivantes aux attaques du début de printemps.
    Quelques poules survivantes aux attaques du début de printemps.
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j. m.

Depuis quelque temps, les poulaillers de la commune de Brousse-le-Château voient leurs poules disparaître peu à peu. Leurs présences permettent une réduction des déchets alimentaires, une production d’œufs à domicile d’où une augmentation sensible de leur nombre sur le sol broussais.

Ces gallinacées connaissent un certain nombre de prédateurs dont le renard, la fouine… mais il existe aussi un rapace redoutable frappant en plein air, silencieusement : la buse. À tort, on croit que seuls les poussins les intéressent, mais la poule adulte est une proie facile par son manque de défense pour ce carnivore.

Poules et buses n’ont jamais fait bon ménage

Habituellement, la buse se nourrit de rongeurs, reptiles, petits oiseaux. Soit perchée dans un endroit dégagé ou bien en situation de vol planant, elle guette patiemment sa proie grâce à son excellente vision. Puis, dans un rapide piqué, elle plonge sur sa victime. Le gallinacé apeuré se couche sur place mais le rapace plante ses griffes dans son dos et la tue à l’aide de son bec puissant. Après l’avoir déplumée, il la mange très souvent sur place. Face à son poids, il l’emporte rarement pour la consommer ailleurs. Cela peut provoquer un traumatisme pour les survivantes de ces attaques et une diminution sensible de la ponte.

La saison des foins et des labours de printemps mettent un frein temporaire à cette razzia, car lézards, mulots, vers de terre offrent un garde-manger facilement repérable. Comme il est interdit d’abattre ou de capturer les buses, il existe peu de façon de lutter. Quelques solutions existent : soit mettre un grand filet de volière au-dessus des parcs de poulaillers déjà bien clôturé d’un grillage conséquent ou bien installer des leurres. Cependant, malgré toute la vigilance humaine et bien qu’elles pondent toutes les deux, poules et buses n’ont jamais fait bon ménage.

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