Coupe de l'Aveyron : Bernard Ayral et son fils Alexandre veulent à nouveau le titre comme en 2017

Abonnés
  • En 2017, Bernard Ayral n’était pas encore coprésident, mais était sur le banc. Et son fils, Alexandre, tenait la cage.
    En 2017, Bernard Ayral n’était pas encore coprésident, mais était sur le banc. Et son fils, Alexandre, tenait la cage. JLB
Publié le
Mathis Fessard

Déjà présents lors du titre d’Espalion en 2017, Bernard Ayral et son fils, Alexandre, tenteront de réitérer la performance en 2023. Dans de nouveaux rôles, et à de nouvelles places !

Père, fils. Coprésident, entraîneur adjoint. Bernard, Alexandre. Chez les Ayral, tout marche par deux. C’est simple, depuis que celui qui a fait ses classes à Naucelle et à Castelmaurou, entre autres, est en âge de tâter le ballon rond, son paternel le suit dans toutes ses aventures footballistiques. Que ce soit en jeune ou en seniors. " Quand il était au Raf en 14 ans fédéraux, j’ai pris une licence au club pour le suivre. Je ne l’ai jamais lâché depuis qu’il a 7/8 ans et qu’il joue au foot. Partout où il a voulu aller, je l’ai suivi", explique Bernard, pour qui "les gamins sont une priorité". En particulier son gamin ! Même si celui-ci est aujourd’hui âgé de 33 ans. "Il a été président de Saint-Côme pendant presque 15 ans. Quand il a arrêté, il m’a suivi à Espalion, en filant un coup de main à l’équipe dirigeante de l’époque et puis en devenant président, détaille le principal intéressé. Le football nous rapproche."

Maintenant réuni à Espalion, le duo père-fils fait profiter l’USE de toute son expérience. Que ce soit dans les bureaux pour Bernard ou sur le rectangle vert pour Alexandre, en tant que coach adjoint et deuxième gardien depuis une lourde blessure au genou qui lui a fait perdre sa place dans le onze il y a un an. Laissant ainsi le champ libre à Théo Lemouzy, 18 ans. Une situation pas forcément simple à gérer pour lui : "Je suis un compétiteur, donc j’ai envie de jouer, mais il faut être honnête, l’avenir du club, c’est plutôt lui."

Le fils Ayral ne connaîtra donc pas une deuxième finale de coupe de l’Aveyron dans la cage, après celle remportée en 2017, déjà en sang et or. Mais ce sera l’occasion pour lui de savourer cet incroyable moment à Paul-Lignon d’une autre manière. Sur le banc. Tandis que son père sera, lui, en tribune, alors qu’il était… sur le banc il y a six ans. Pas de quoi rendre l’événement moins beau pour les deux hommes. Loin de là : "En tant que joueur amateur, gagner la coupe de l’Aveyron avec son club de cœur, c’est le Graal. Et cette année, dans l’équipe, on a quasiment tous grandi à Espalion, ce qui n’était pas le cas en 2017, donc ce serait encore plus incroyable !"

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?