Coupe de l'Aveyron : Romain Nicolas, une première remarquée en tant que coach des filles de Montbazens-Rignac

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  • Le coach de Rignac-Montbazens Romain Nicolas.
    Le coach de Rignac-Montbazens Romain Nicolas. Reproduction Centre Presse Aveyron
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Gilbert Douls

Ses protégées affrontent Bozouls en finale de la Coupe de l'Aveyron ce dimanche à 16 heures au stade Paul-Ligon de Rodez. Le coach des Rignaco-Montbazinoises depuis l’été dernier entend créer un pôle féminin au sein du club. 

Romain Nicolas a commencé son parcours de footballeur dès l’âge de 5 ans à Capdenac où il a pratiqué assidûment jusqu’à 13 ans. Prolongeant ensuite à Figeac avant de rejoindre le club de Montbazens, préalablement à la fusion avec le club voisin de Rignac. Ce passionné, victime d’une vilaine fracture au tibia péroné, a entamé très jeune la fonction d’entraîneur pour les U 11 et U 13 capdenacois avant de prendre, la saison dernière, les rênes de l’équipe réserve de Montbazens qui anticipait sur la fusion en réunissant, en entente, des joueurs des deux clubs. Depuis l’été dernier, il assure ainsi l’encadrement de l’équipe féminine qui rivalise avec Bozouls en championnat départemental et donc en finale de coupe.

D’ailleurs, le technicien voit dans les succès en coupe d’Occitanie mais aussi lors d’une manche de championnat, de quoi tirer une certaine confiance.

Pour autant, comme ses joueuses, il a pleine conscience du rang de favorites des adversaires fondé sur leur parcours quasi hégémonique en D1 et par le fait d’être détentrices du trophée. L’arme N°1 des siennes : l’état d’esprit. Elle lui semble propice à déjouer ce pronostic même s’il regrette le trop long délai séparant la demi-finale de la finale, qui prête aux tergiversations et contrariant une préparation rationnelle. D’autant que les Rignaco-Montbazinoises participeront aussi aux barrages pour l’accession au rang régional. Et cela malgré un effectif réduit à 14 joueuses après l’arrêt de deux licenciées pour raisons personnelles, d’une autre partie prolonger ses études en Nouvelle-Zélande, et de deux blessées contraintes à de longs délais d’indisponibilité, rejointes récemment à l’infirmerie par une joueuse victime d’une entorse…

Kiné à la ville, l’entraîneur peut néanmoins compter sur l’exemplaire implication de son effectif. Et pour redorer durablement le blason du football féminin (qui connut une période faste à Montbazens dans les années 80), il entend appuyer, dans le sillage d’Alexis Chambéry (coach des hommes), la création d’un pôle féminin après l’opération "portes ouvertes au foot féminin" récemment organisée. Le recrutement de joueuses de bon niveau s’avère difficile mais le soutien des dirigeants est pleinement acquis et même très actif. L’avenir est donc serein et ambitieux.

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