Decazeville. Les collégiens à la mine
Le public a vécu un grand moment au sein du musée de l’ASPIBD, avec un concert ponctuant une résidence d’artiste au collège Paul Ramadier.
C’est devant un parterre nombreux et conquit que c’est achevé la restitution du projet "résidence d’artiste" mené au sein du collège Paul-Ramadier avec les élèves de la chorale.
Parents, amis, personnels de l’équipe éducative, élus locaux et représentants du département, tout le monde était unanime de l’originalité et de la qualité du spectacle proposé. Cette opération initiée et pilotée par le département de l’Aveyron est destinée à la fois aux artistes ou équipes artistiques, aux collégiens et aux professeurs, tout en soutenant la création et la diffusion d’équipes artistiques d’Aveyron et d’Occitanie, mais aussi de valoriser l’action culturelle, prenant en compte des contextes propres aux publics scolaires des collèges.
C’est Ernest Barbery qui leur a expliqué le processus de création musicale allant de l’écriture de texte jusqu’à l’interprétation sur scène ! Un long parcours de maturation et de réflexion mené lors de trois épisodes de médiation au collège avec les élèves.
"Chanson folk hybride aiguisée de guitares saturées, des textes poétisent en français sur notre société contemporaine, laissant en creux quelques énigmes où le son de la langue vient créer du sens", voilà en quelques mots le monde souhaité par l’artiste. Au fil des rencontres, il a semblé logique à Ernest de produire le spectacle au sein du musée du patrimoine minier et industriel de l’Aspibd. C’était le lieu par excellence qui pouvait accueillir ces sonorités brutes, répétitives mais aussi les premiers mots des élèves : "Decazeville, c’est ma ville…", précise patrice de Luycker, enseignant en éducation musicale.
C’est en s’imprégnant des mots d’Élisa et des paroles des élèves qu’est née la chanson "Je descends" ; un hommage à demi voilé aux mineurs s’enfonçant dans le puits… Une descente sans fin dans un monde toujours plus profond et inconnu ; parfois effrayant mais teinté d’une double morale : "Mine de rien, c’est toxique ! J’rentre pas la case ! Decazeville ! Mine de rien, c’est ma ville, je l’ai dans la peau !".
Le titre a également permis une performance supplémentaire grâce à Grégory Buffier qui a complété l’interprétation des voix par des sonorités industrielles captées dans le Bassin.
Au sein du musée de l’Aspibd, ils ont donné un concert ponctuant une résidence d’artistes au collège Paul-Ramadier.
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