Santé cardiovasculaire, respiration, fatigue… Que gagne-t-on à arrêter de fumer?

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    Santé cardiovasculaire, respiration, fatigue… Que gagne-t-on à arrêter de fumer?
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Destination Santé

Si les risques cardiovasculaires du tabagisme sont immédiats, les bénéfices de l’arrêt le sont tout autant. La preuve en chiffres.

En termes de sevrage tabagique, la volonté seule ne suffit pas toujours. Un suivi médical est souvent nécessaire. Les conseils d’un médecin aideront par exemple à rester motivé. Et mieux que de longs discours, ces quelques chiffres vont peut-être finir de vous convaincre :

  • Dans les 20 minutes qui suivent la dernière cigarette, la pression artérielle et la fréquence cardiaque commencent déjà à se normaliser ;
  • Huit heures plus tard, la quantité de monoxyde de carbone présente dans le sang est diminuée de moitié, et le niveau d’oxygénation des cellules redevient normal ;
  • Une journée après avoir éteint votre dernière cigarette, le risque d’infarctus du myocarde diminue déjà et les poumons commencent à éliminer les mucosités et les résidus liés au tabagisme. En fait, certaines personnes se mettent à tousser davantage après avoir arrêté de fumer. C’est le signe que votre corps commence à se remettre. Ce sont les cils bronchiques qui tapissent les bronches et aident généralement à les garder dégagées, qui sont impliqués. La fumée ralentit leur mouvement normal. Lorsque vous stoppez la cigarette, ils redeviennent actifs. Et au fur et à mesure qu’ils se rétablissent, le mucus est éliminé de vos poumons ;
  • Après 48 heures, le goût et l’odorat s’améliorent, et les terminaisons nerveuses des papilles gustatives commencent à se réhabiliter ;
  • A trois jours, la respiration devient plus facile ;
  • Après 2 semaines, la toux et la fatigue diminuent. L’ancien fumeur récupère peu à peu son souffle. Selon le profil de chacun, les cils bronchiques repoussent entre un et neuf mois plus tard ;
  • Un an de sevrage sera nécessaire pour que le risque d’infarctus du myocarde soit diminué de moitié, et pour que celui d’un accident vasculaire cérébral redevienne identique à celui d’un non-fumeur ;
  • Après 5 ans le risque de cancer du poumon est divisé par deux ;
  • Il faut enfin 10 à 15 ans après la dernière cigarette, pour que l’espérance de vie redevienne similaire à celle des non-fumeurs.
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