Une Ruthénoise condamnée après des débordements en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites

  • Le 15 mars dernier, devant la préfecture, la tension était montée entre manifestants et policiers.
    Le 15 mars dernier, devant la préfecture, la tension était montée entre manifestants et policiers. Centre Presse - Archives CP
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Il lui était reproché des injures envers les forces de l'ordre mais également le vol d'une radio de police. 

Neuf mois de prison avec sursis. Telle est la peine prononcée par le tribunal de Rodez ce mardi 30 mai, à l'encontre d'une jeune femme de 19 ans poursuivie pour "injures", "vol" et "violences" envers les forces de l'ordre à la suite de débordements en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites. Cela remonte au 15 mars dernier.

Ce jour-là, après l'annonce de la fin de la mobilisation place d'Armes par l'intersyndicale, de nombreuses personnes s'étaient dirigées vers la préfecture, place Charles-de-Gaulle. Le bâtiment de l'Etat avait été la cible de jets de peinture avant l'intervention des forces de l'ordre. Dans une ambiance particulièrement tendue, les policiers ruthénois avaient à plusieurs reprises fait usage de gaz lacrymogène avant de repousser les manifestants. Des insultes et quelques coups furent échangés entre les deux camps. Dès le lendemain, le préfet de l'Aveyron, Charles Giusti, avait annoncé l'ouverture d'une enquête et qualifié ces incidents "d'inacceptables".

Injures et... vol d'une radio

Plus de trois mois après, ce mardi 30 mai, une jeune ruthénoise était jugée devant le tribunal. Notamment grâce à l'aide de la vidéosurveillance, celle-ci devait répondre de diverses injures publiques envers les policiers mais également d'un vol d'une radio de police ! Celle-ci avait semble-t-il été tombée au sol par une fonctionnaire lors des diverses charges.

La jeune femme a écopé de neuf mois de prison avec sursis, rejoignant ainsi une longue liste de personnes condamnées dans l'Hexagone après les divers débordements liés aux manifestations contre la réforme des retraites du début de l'année. 

Cinq fonctionnaires de police s'étaient constitués comme partie civile lors de ce procès à juge unique, dont le commissaire Loïc Jezequel.

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Les commentaires (1)
Anonyme9360 Il y a 10 mois Le 01/06/2023 à 14:15

pourquoi avec sursis?