Plus de deux personnes sur cinq utilisent du maquillage périmé… à leurs risques et périls

  • Plus de quatre Britanniques sur dix n'hésitent pas à utiliser leur mascara lorsqu'il est censé être périmé. Un geste qui peut être à l'origine d'infections oculaires, entre autres.
    Plus de quatre Britanniques sur dix n'hésitent pas à utiliser leur mascara lorsqu'il est censé être périmé. Un geste qui peut être à l'origine d'infections oculaires, entre autres. Getty Images / LumiNola
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Avez-vous une idée de la date à laquelle vous avez entamé votre mascara ? Ou tout du moins de sa durée de conservation après ouverture ? Si ce n'est pas le cas, il est peut-être temps de se rencarder sur le sujet, car appliquer du maquillage périmé est loin d'être sans risque. Il s'agit pourtant d'une habitude qui concerne pas moins de deux personnes sur cinq au Royaume-Uni, témoignant d'un mauvais usage de certains produits cosmétiques.

Chaque année, à la même période, revient la question de l'hygiène des pinceaux et éponges de maquillage, véritables nids à bactéries qui doivent impérativement être astiqués de façon régulière pour réduire le risque de rougeurs, d'éruptions cutanées, voire dans le pire des cas d'infections. Une problématique qui pourrait être réglée assez rapidement en nettoyant ses pinceaux (au moins) une fois par semaine, ou en troquant ceux utilisés pour le fond de teint pour des spatules en acier inoxydable. Mais c'est un autre problème que soulève aujourd'hui la plateforme SpaSeekers, qui s'est intéressée à ce que les Britanniques avaient dans leur trousse de maquillage et à leurs habitudes en la matière. Et le résultat est surprenant puisque plus de quatre personnes interrogées sur dix déclarent utiliser des produits de soin et de maquillage périmés. Un geste qui n'est pas sans conséquences, que ce soit en termes d'efficacité ou de santé.

De trois à six mois pour un mascara

L'étude nous apprend que le mascara est le produit de maquillage le plus utilisé au-delà de la date de péremption, à savoir entre trois et six mois, c'est selon. Plus de deux personnes sur cinq (43%) affirment même se servir de leur mascara pendant plus de six mois ; ce qui pose un problème d'hygiène important. Comme les pinceaux et éponges, le mascara peut abriter de nombreuses bactéries exposant les consommateurs à de potentielles allergies, irritations, voire infections. Chose qui n'est pas anodine si l'on considère que le produit en question s'applique juste au-dessus de l'œil. Mais ce n'est pas tout, puisque les éponges arrivent justement en seconde position, près d'un tiers des répondants (32%) les utilisant au-delà de la date de péremption. Comme pour le mascara, il s'agit d'un nid à bactéries pouvant engendrer rougeurs, irritations, infections, et autres problèmes de peau à ne pas négliger.

Ce ne sont pas les seuls produits à être appliqués une fois la date de conservation passée. Suivent les crèmes pour les yeux (32%), le rétinol (32%), les eaux micellaires (26%), les crèmes ou les sérums à base de vitamine C (26%), les rouges à lèvres (20%), les crèmes pour les mains (20%), ou encore les gloss (19%). Mais le plus inquiétant provient sans doute du fait que 17% des sondés ont recours à des écrans solaires pour le visage périmés, soit après une durée de conservation de douze mois. Un problème de taille si l'on considère que ledit produit est censé protéger la peau des nombreux méfaits du soleil, et ce tout au long de l'année. Face à ce constat, les experts de la plateforme SpaSeekers préconisent de trier régulièrement ses produits de beauté et de remplacer ceux qui pourraient se révéler inefficaces ou néfastes du fait du dépassement de leur date de péremption.

De l'art du gaspillage

Si l'on pointe souvent la mode du doigt en matière de surconsommation et de gaspillage, la beauté est (très) loin d'être en reste, comme le révèle cette étude menée au Royaume-Uni. On y apprend que les répondants possèdent 84 produits de beauté et de soin en moyenne, pouvant aller des ombres à paupières aux soins exfoliants en passant par les crèmes hydratantes, les rouges à lèvres, ou encore les produits de contouring. Et les pinceaux seraient les outils beauté que les consommateurs britanniques posséderaient en plus grand nombre, à savoir six en moyenne, devant les rouges à lèvres, les parfums et les ombres à paupières (cinq pour un adepte de beauté moyen).

Mais alors que certains se bornent à utiliser certains produits au-delà de leur date limite de conservation, d'autres laissent (presque) sans scrupules certains essentiels au fond de leur trousse beauté. A peine plus des deux tiers (69%) de ladite trousse d'un amateur de beauté moyen serviraient réellement chaque semaine, sachant que le rouge à lèvres est considéré comme le produit "le moins régulièrement utilisé", devant les palettes d'ombres à paupières. Des chiffres qui interrogent sur la pertinence de renouveler certains produits de façon régulière, alors que d'autres, comme le mascara, devraient l'être bien plus fréquemment.

*L'étude a été réalisée en avril 2023 par Censuswide auprès de 763 Britanniques âgés de plus de 16 ans qui utilisent des produits de beauté. Chaque personne interrogée a répondu à une série de questions portant sur les articles de leur gamme de maquillage, le nombre d'articles qu'elle utilise par semaine, l'endroit où elle stocke ces articles et les traitements de beauté qu'elle effectue à la maison. Pour découvrir l'étude complète : www.spaseekers.com.

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