Cyclisme : pour le VTT marathon, un envol difficile

  • Dans sa carrière, Dietsch a gagné en cross-country et en marathon. Dans sa carrière, Dietsch a gagné en cross-country et en marathon.
    Dans sa carrière, Dietsch a gagné en cross-country et en marathon. Repro CP - Repro CP
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Le VTT marathon se développe sur le plan sportif, en témoigne cette nouvelle édition record du Roc laissagais, qui débute ce jour. Mais il peine encore aujourd’hui à trouver sa place auprès du grand public. Une situation qui s’explique de différentes manières, à commencer par son format.

Près de 2 000 compétiteurs, dont tous les meilleurs mondiaux, sont attendus ce week-end dans les Palanges pour le Roc laissagais. Un record pour l’épreuve, qui était jusqu’alors établi à 1 309, l’an passé. "Il y a quand même 180 élites qui seront au départ dimanche (chez les hommes, contre 52 chez les femmes, NDLR), c’est vraiment pas mal. Ça s’est vachement professionnalisé ces dernières années", estime le double médaillé mondial et ex-champion de France… à Laissac en 2011, Thomas Dietsch, aujourd’hui à la retraite.

"En France, il n’y a pas assez de beaux marathons"

Mais l’engouement des coureurs ne se retrouve pas forcément chez le grand public. Les non initiés. Et ce n’est pas une spécificité du Roc laissagais. Non, non, pour ce dernier, qui participe à l’épreuve de l’autre côté de la barrière cette année, dans l’organisation pour filmer et retransmettre les courses en direct sur TV 8 Mont-Blanc, une première pour les championnats d’Europe, c’est un constat qui se vérifie globalement dans la discipline, contrairement au cross-country qui bénéficie de son exposition olympique : "Je pense que c’est dû à la complexité de suivre les courses. Le temps d’attente à l’arrivée est trop long par rapport au spectacle que ça apporte. "

Mais la situation est peut-être encore davantage à la traîne en France par rapport à chez certains de nos voisins. "Je travaille avec une marque allemande, et c’est vrai que là-bas, il y a plus d’épreuves, plus de spectateurs et on peut aller jusqu’à 4 ou 5 000 participants. C’est pareil en Suisse. Peut-être qu’en France, on n’a pas énormément de beaux marathons. Ils se comptent sur les doigts de la main", regrette Thomas Dietsch.

"Tous les marathoniens connaissent le Roc laissagais"

Et parmi eux, il y a évidemment l’épreuve aveyronnaise, qui est parvenue à prendre toute sa part dans le paysage vététiste français et même mondial : "Tous les marathoniens connaissent le Roc laissagais, maintenant. C’est devenu un incontournable pour l’élite marathonienne et du VTT en général."

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