Marché de Rodez : les légumes frais de Sandrine Figeac, venus tout droit de Livinhac
La maraîchère est exclusivement présente sur les marchés de Rodez, et ce depuis 28 ans.
Entre Livinhac-le-Haut et Rodez, c'est une histoire d'amour. C'est en tout cas ce qu'interprète Sandrine Figeac, à la tête, avec son époux, de l'Exploitation agricole à responsabilité limitée (EARL) du Bournac, en pleine vallée du Lot. Après avoir repris la ferme familiale, voilà 28 ans maintenant qu'elle se rend deux fois par semaine sur le Piton, pour vendre ses légumes frais sur le marché. "C'est le seul auquel nous participons, annonce-t-elle. À côté de ça nous travaillons également avec des restaurants." Prouvant l'importance du marché ruthénois pour cette famille.
En ce moment son best-seller, ce sont ses haricots verts. "C'est normal, c'est la saison, résume simplement l'exploitante. On fonctionne de manière assez simple, l'hiver nous proposons des carottes et des pommes de terre, puis l'été vient le temps des tomates ou des courgettes !" Tous ces légumes fleurissant allègrement sur les 3 hectares de l'exploitation, en serre comme en plein champ, profitant du climat idéal qu'offre la vallée du Lot au maraîchage. "Pour que ça pousse, il faut de l'eau et du soleil, notre territoire est parfait pour ça", sourit-elle.
Sa fille bientôt à la relève
Parfois accompagnée d'une salariée, il est impossible de ne pas la trouver sur le marché, toujours stationné boulevard d'Estournel, à l'angle de la rue Frayssinous. "Sauf le mercredi, forcément, où nous nous installons place du bourg", complète Sandrine.
Mais après 28 ans de bons et loyaux services, l'histoire aurait pu s'arrêter là. "Petit à petit, nous pensons à notre retraite, et nous nous penchons sur la succession de notre ferme", relate la Livinhacoise. Mais alors qu'ils ne pensaient trouver personne pour assurer la continuité de l'EARL du Bournac, le salut est venu de la personne la plus proche du couple, leur fille, Pauline.
Une passion qui lui est certainement venue plus jeune, lorsqu'elle accompagnait ses parents sur les marchés. "Puis elle a parcouru son bout de chemin, le temps de faire ses études, retrace sa mère. Mais tout récemment, elle nous a annoncé qu'elle prendrait la suite, et se consacrerait au maraîchage." C'est en juillet 2024 que Pauline assurera officiellement la relève, laissant toutefois de côté la partie bovine de la ferme, qui est jusque-là gérée par son père. À Livinhac comme à Rodez, l'histoire des maraîchers Figeac n'est pas près de s'arrêter.
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