Villefranche-de-Rouergue. Le député au soutien des "infirmières en colère"

  • Le député Laurent Alexandre et deux infirmières libérales, Celine Bouby Blanc et Virginie Jalfre-Azam.
    Le député Laurent Alexandre et deux infirmières libérales, Celine Bouby Blanc et Virginie Jalfre-Azam.
  • À l'étage, c'est l'espace cuisine.
    À l'étage, c'est l'espace cuisine.
  • Le bricolage, c'est aussi apprendre à s'occuper de son ordinateur.
    Le bricolage, c'est aussi apprendre à s'occuper de son ordinateur.
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Centre Presse

Interpellé par plusieurs professionnelles du collectif "Infirmière en colère" de l’Ouest Aveyron, le député a prévu de proposer un texte pour "améliorer leurs conditions de travail".

"Depuis le Ségur de la santé, rien n’est mis en place dans l’Aveyron pour répondre aux difficultés d’exercer notre métier. Dans un contexte de désert médical, ce sont aussi les patients qui risquent d’être impactés". Cette semaine, Virginie Jalfre-Azam et Celine Bouby Blanc, deux Villefranchoises membre du collectif national "Infermières en colère", créé fin 2022, sont montées aux créneaux. Elles ont interpellé le député de la seconde circonscription de l’Aveyron, Laurent Alexandre, sur leurs conditions de travail.

"Il y a un ras-le-bol depuis la fin du covid", appuie Virginie Jalfre-Azam. "On est en première ligne et on fait le lien avec les patients et le système de santé. Cela demande beaucoup de temps en plus des charges de travail qui sont lourdes. Le travail d’infirmière est fatigant. On doit souvent porter des patients. Surtout, pour avoir la retraite à taux plein, notre départ est décalé à 67 ans, avec la réforme. Les dernières années sont vraiment difficiles et la pénibilité n’est pas suffisamment reconnue". En priorité, les infirmières du collectif réclament une revalorisation financière du taux horaire : "Notre profession est sous convention donc nous ne sommes pas maîtres de nos tarifs. Ils n’ont pas bougé depuis 2019 ". Entre autres, elles souhaitent aussi une augmentation de l’indemnité kilométrique.

Laurent Alexandre, alerté par ces dernières, les a accompagnées dans une tournée chez différents patients. "Elles sont le seul lien, en plus des aides à domicile, avec l’extérieur pour certaines personnes âgées et isolées. Elles subissent les contraintes physiques et psychologiques".

Le député prévoit de coécrire avec les "infirmières en colère" de l’Ouest Aveyron une proposition de loi, "pour améliorer leurs conditions de travail et de soins", détaille-t-il. "On déposera le texte dans les prochaines semaines ou mois, selon le calendrier de l’Assemblée Nationale. On ira jusqu’au bout".

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