"Recruteur de talents" à son compte, la Ruthénoise Camille Vadon se sent bien... à sa place !
Après presque huit années chez un leader du recrutement, la native de Rodez, âgée de 35 ans, vient de créer son cabinet à Toulouse.
Les noms de baptême ne manquent visiblement pas et elle a tranché : "Recruteur de talents". C’est cette appellation qui figure depuis quelques semaines sur sa carte de visite et sur tous ses supports de communication. La consultante en recrutement
à son compte insiste volontiers : "On pourrait certes dire chasseuse de têtes, mais je préfère toutefois recruteur de talents". Camille Vadon est "très fière" du logo.
Elle développe : "C’est un lieu qui doit inspirer de la confiance, avec une fenêtre ouverte, tournée vers l’avenir. Je voulais
de la spontanéité !". En fait, quelque chose qui lui ressemble, elle qui est "très sensible" au développement personnel,
au coaching. Une tête bien pleine, les pieds sur terre ! Quelle est sa cible ? Sa réponse est... spontanée : "Mon positionnement est l'expertise de métiers généralistes, de profils techniciens à cadres, pour les besoins CDI et CDD".
Camille Vadon est née à Rodez, le 12 août 1987, d’une mère ruthénoise, mais dont les racines ont puisé leurs forces du côté de Pradinas, et d’un père venu du Var, près de Hyères, pour enseigner le tennis, avant de faire son trou dans le golf. Il a posé
ses clubs depuis quelques années dans le Bordelais. Elle a grandi dans le chef-lieu aveyronnais, avec une scolarité classique :
Sainte-Procule et Saint-Joseph, décrochant un bac ES. Elle a poursuivi "à domicile" avec deux ans à l’IUT de Rodez (institut universitaire technologique).
Elle a ensuite tenté les concours des écoles de commerce et choisi celle de Pau. Elle n’a pas oublié : "J’ai eu un gros feeling. C’était très familial, proche du pays basque, de l’océan, de Toulouse, de la montagne...". Après deux stages de fin d’études, en marketing et en communication, elle s'est vite rendue compte qu'elle était "une commerciale, motivée par le contact avec les gens".
Aider les entreprises du territoire
Elle a alors suivi les battements de son cœur, un Aveyronnais de Baraqueville, pour monter à la capitale, où elle a intégré Viatys, un cabinet de conseil basé à Neuilly. "J’y ai passé dix-huit mois. C’était très formateur", reconnaît-elle. Elle l’a quitté pour rejoindre Spring (devenu LHH), dans la tenue de consultante en recrutement, avec quatre ans à Paris et, après la naissance de Jeanne, (presque) autant à Toulouse, avec un poste de manager. "Après quatre ans dans le management de consultants, j'ai eu envie de sortir du grand groupe, de revenir au contact des clients et de me lancer à mon compte, avoue Camille Vadon. J’ai lancé, début 2022, un projet “démission-reconversion”, avec un départ en juillet. J’ai changé de vie".
Cette expérience a duré quelques mois, avant un nouveau virage. Elle raconte : "De février à mai 2023, j'ai travaillé sur ce projet. Depuis cette date, elle vole donc de ses propres ailes avec A Place : "Mon métier me manquait. J’ai senti que c’était le bon moment. Et puis, quand j’ai quelque chose dans la tête...".
Quand il est question de se projeter, Camille Vadon est affirmative : "Ma priorité est déjà d’asseoir ce que je viens tout juste de lancer, mais j’aimerais enrôler, très rapidement, une chargée de recrutement pour m’assister. Il y a beaucoup de possibilités pour faire évoluer mon métier. Je pense à la formation, au coaching, au bilan de compétences...". Exclusivement un jour en Aveyron ? Elle conclut, sans hésitation : "Je ne me pose pas cette question. Pour l’instant, j’ai un bureau à Toulouse, un autre à Rodez, et je m’intéresse à trois départements (Haute-Garonne, Tarn et Aveyron). J'élargirai ensuite à toute l'Occitanie quand A Place sera bien lancée. Mon ambition, mon envie, est d’aider les entreprises de mon territoire, des entreprises familiales, rurales. Ce fonctionnement me va".
Cette manière de faire (et d'être) répond également à "un besoin personnel, presque vital" : "Je suis hyper liée à l’Aveyron. Que ce soit à Pau, puis à Paris, j’ai toujours “bassiné” mes copains sur les atouts de mon département de naissance. Il y a ma famille, mes amis d’enfance, et aussi tous les plaisirs du bon-vivre".
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