D'ici 2025, les restaurants devront-ils signaler à leurs clients leurs plats "non faits maison" ?

  • La présentation ne fait pas tout.
    La présentation ne fait pas tout. Pexels - Helena Lopes
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Quand vous allez au restaurant, savez-vous si les plats que vous commandez sont surgelés, précuits, achetés ou concoctés sur place en cuisine ? La ministre déléguée aux PME et au commerce Olivia Grégoire a proposé que soit indiqués ceux qui ne sont pas fait maison d'ici 2025. Une bonne idée ?
 

Vous avez commandé, par exemple, une souris d'agneau dans une grande enseigne de restauration, ou un autre restaurant quelconque en vous régalant d'avance du plat. Celui-ci arrive sur votre table en un temps record. Il parait bon mais vous jugez qu'il n'est pas assez relevé. Vous demandez si vous ne pourriez pas avoir un peu d'ail pour ajouter dans la sauce, le serveur va voir en cuisine, revient et vous dit qu'il n'y a pas d'ail.

Vous voilà donc dans un restaurant qui achète ses plats précuits, et/ou congelés, et le chef cuisinier de votre restaurant se contente de réchauffer les plats commandés au micro-ondes. De quoi vous décevoir un peu plus, si vous en étiez averti.

Voilà un cas de cuisine "non fait maison".

C'est ce type de cuisine proposée aux clients des restaurants qu'Olivia Grégoire, ministre déléguée aux PME et au Commerce, aimeraient voir signalée sur les menus des quelques 175 000 établissements français, rapporte La Dépêche du Midi. Et ce afin d'offrir "davantage de transparence, aux clients du quotidien comme aux touristes" et "d'informer clairement les consommateurs", comme elle l'a déclaré ce dimanche 22 octobre à La Tribune du dimanche.

Bientôt un débat parlementaire

Pour ce faire, elle propose d'apposer la mention "non fait maison" à côté des plats d'un menu ou d'une carte qui ne sont pas fait par le cuistot qui remplit votre assiette. Une proposition qui pourrait voir le jour à l'horizon 2025. La ministre assure que c'est "bon pour le moral des restaurateurs qui se donnent du mal pour offrir des plats maison à leurs clients, alors que la hausse des prix des produits alimentaires et du coût de l'énergie ne les a pas épargnés".

L'idée est en marche. Un débat parlementaire devrait voir le jour après quelques semaines de concertation au sein de lexécutif comme avec les représentants de la profession afin de définir les modalités de ce nouveau label. Notamment sur son caractère obligatoire ou non : un logo représentant une casserole sous un toit signale à l'inverse sur les menus les plats d'un restaurant qui sont concoctés sur place. Mais seuls certains restaurants l'utilisent, la mesure  étant facultative

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