Un chef d'entreprise aveyronnais se tue en chutant d'un glacier sur le mont Blanc

  • L'accident a eu lieu sur l'un des glaciers du mont Blanc, à proximité du l'aiguille du Midi.
    L'accident a eu lieu sur l'un des glaciers du mont Blanc, à proximité du l'aiguille du Midi. Illustration - Pixabay
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Stéphane Cransac, patron des Transports Cransac, à Olemps, a été victime d'une chute mortelle, lundi midi, alors qu'il randonnait sur un glacier du massif du mont Blanc.

Il avait 58 ans. Stéphane Cransac, le patron des Transports Cransac, entreprise installée à Olemps, s’est tué lundi 15 août en assouvissant l’une de ses passions, la randonnée. En vacances dans les Alpes, il était aux abords du mont Blanc, sur le glacier des Pélerins situé entre l’aiguille du Plan et l’aiguille du Midi.

Le chef d’entreprise, sportif accompli, était sur la moraine du glacier, un amas de rochers très raide et qui peut être relativement instable dans ces périodes estivales, où la fonte des glaces est importante. Selon nos informations, Stéphane Cransac, qui était seul et hors sentier, aurait fait une chute de plusieurs dizaines de mètres. C’est le cabinier du téléphérique de l’aiguille du Midi, qui passe à proximité des lieux, qui a donné l’alerte, après avoir vu, depuis sa cabine le chef d'entreprise aveyronnais chuter à la mi-journée. Les secours, venus de Chamonix, se sont rapidement rendus sur place et n’ont pu que constater le décès.

De nombreux accidents cette année

Le décès de Stéphane Cransac sur le mont Blanc intervient à une période où les autorités ont plusieurs fois alerté depuis le début de l'été sur les risques, liés à la fonte des glaces et à la canicule qui ont provoqué un déficit de neige, laissant des crevasses béantes et chutes de pierres grosses "comme des frigos" sur les glaciers.

Il y a dix jours, deux refuges permettant l’ascension du mont Blanc ont été fermés en raison du "danger de mort" que représentent de nombreuses chutes de pierres dues à la sécheresse, a annoncé vendredi 12 août le maire de Saint-Gervais, dans l’Isère. La section sur laquelle se trouvait la victime, était quant à elle, libre d'accès. 

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