«Il n’a pas participé à la rentrée des classes, mais il aurait très bien pu le faire», lance d’emblée Me Stéphane Mazars. Le conseil du directeur adjoint du lycée Louis-Querbes, qui était soupçonné d’agression sexuelle sur une élève âgée alors de 19 ans, annonce que l’affaire de son client «a été classée sans suite, cet été». S’il indique avoir été récemment informé de cette décision du parquet, l’avocat précise que le ministère public a fait part au rectorat de ce classement sans suite «fin juillet».
«De l’enquête (ponctuée de deux placements en garde à vue, de perquisition et confrontation), on n’a rien relevé qui puisse laisser penser qu’un délit a été commis. On est resté dans le cadre de l’enquête préliminaire», explique ensuite Me Mazars. Ce qui signifie que le juge d’instruction n’a même pas été saisi de ce dossier.
«Cela a été très dur»
Aujourd’hui, l’avocat ruthénois confie que «cela a été très dur» pour le directeur adjoint de Louis-Querbes. Lui qui «a été suspendu de ses fonctions depuis le mois de décembre» (soit peu après sa mise en cause dans cette affaire), «souffle» désormais. Et d’ajouter que cet homme qui pourra faire valoir ses droits à la retraite à la fin de cette année scolaire aurait pu être présent dans l’établissement scolaire où il travaille à la reprise des cours, au début du mois.
«Mais, après l’épreuve qu’il vient de vivre, il se laisse un peu de temps pour retrouver un équilibre». Il va néanmoins reprendre son activité professionnelle à Louis-Querbes en cours d’année, «d’ici à la fin 2015». Me Stéphane Mazars conclut : «Son intention est de tourner la page, et de passer à autre chose».
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