ITK, l’agriculture engagée

  • En 2019, Aline Bsaibes a pris la succession d’Éric Pallas à la tête de l’ITK, une entreprise montpelliéraine innovante qui met l’intelligence artificielle au service de l’agriculture et de l’élevage.
    En 2019, Aline Bsaibes a pris la succession d’Éric Pallas à la tête de l’ITK, une entreprise montpelliéraine innovante qui met l’intelligence artificielle au service de l’agriculture et de l’élevage. -

Aline Bsaibes, CEO d’ITK faisait partie des invités inspirants de l’émission « Vive ta ville » du Big Tour à Montpellier, ce mardi 26 avril. S’inscrivant parfaitement dans la volonté de Bpifrance de contribuer au développement de la deeptech en France, l’entreprise montpelliéraine ITK est plus que jamais investie dans la valorisation de la recherche appliquée à l’agriculture.

L’histoire d’ITK commence en 2003, sous l’impulsion d’Eric Pallas, chercheur au CIRAD. Il s’agit d’utiliser la connaissance de la recherche fondamentale pour la mettre entre les mains des agriculteurs de la façon la plus simple possible. Ce que l’on appelle la deptech, qui allie la force de la recherche et le développement de véritables technologies de rupture, un domaine innovant soutenu avec conviction par Bpifrance. Depuis 2019, c’est Aline Bsaibes qui est à tête de l’entreprise dont elle avait intégré les rangs dix ans plus tôt alors qu’ITK n’était qu’une start-up prometteuse. Diplômée en mathématiques appliquées à lagriculture, la franco-libanaise a entretemps largement contribué au développement à l’international de l’entreprise, notamment sur le marché américain. Aujourd’hui basée à Clapiers, ITK emploie 100 salariés pour un CA de 10 millions deuros grâce à ses solutions logicielles qui mettent l’intelligence artificielle au service de l’agriculture et de l’élevage. « Nous accompagnons lagriculteur tous les jours dans ses décisions afin de lui permettre le rendement le plus optimal, les décisions les plus respectueuses, tout en contribuant à un environnement le plus durable », détaille Aline Bsaibes.

Deeptech à impact

En ce qui concerne l’élevage, ce ne sont pas moins de 350 000 vaches en France qui portent « des colliers connectés permettant de fournir des données en temps réel grâce à des logiciels de deeptech ». Mais pas question pour Aline Bsaibes, élue lune des « 25 femmes européennes leader du secteur logiciel en Europe » par le cabinet new-yorkais The Software Report en 2021, de s’arrêter là. « Aujourdhui, nous positionnons notre stratégie sur la décarbonisation de lagriculture. Il ne suffit plus daider lagriculteur à sadapter au changement climatique dans ses pratiques, il faut quil puisse être lui-même acteur de ce changement. » En novembre dernier, ITK a fait une levée de fond de 10 millions d’€ auprès d’EDF, acteur incontournable de la transition énergétique, avec pour objectif « d’avoir un véritable impact territorial ». Deux projets sont en développement, le premier mené en lien avec sa filiale de Rennes pour une production de lait bas carbone, en visant une baisse conséquente des émissions de méthane. L’autre en région Occitanie, destiné à produire du vin bas carbone « de la parcelle à la bouteille ». Une innovation engagée, plus que jamais inscrite dans l’ADN d’ITK.

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