Le chantier de la gendarmerie de Villefranche au point mort

  • Plusieurs points sont encore à régler avant la reprise des travaux de la gendarmerie. Plusieurs points sont encore à régler avant la reprise des travaux de la gendarmerie.
    Plusieurs points sont encore à régler avant la reprise des travaux de la gendarmerie. Ph.H/CP
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Attendu début juillet, la reprise du chantier de la gendarmerie reste au point mort. Perdu dans les méandres des tribunaux, le dossier de la caserne n'avance plus. 

Depuis cinq, rien n’a bougé sur le chantier de la future caserne de gendarmerie, Route de Farrou. Il y a quelques mois le site a pourtant été nettoyé et la pose du permis de construire à l’entrée du site a fait renaître les espoirs d’une reprise du chantier. Le repreneur palois, Patrick Holtzer gérant de la société Nephtys a d’ailleurs plusieurs fois annoncé des dates de reprise des travaux pour une inauguration début 2014.

Pourtant, alors que Patrick Holtzer a affirmé que les promesses de ventes avec les héritiers de la famille Albespy (29 au total) auraient été transformées en actes authentiques, François Janodet, très en pointe sur le dossier de la gendarmerie, assure que "la propriété des terrains objets du litige familial de la famille Albespy est revenue de l’indivision “en pleine propriété”, vérification faite au service des hypothèques de Villefranche-de-Rouergue". Donc, Nephtys n’est toujours pas, à ce jour, propriétaire des terrains où doit être construite la gendarmerie.

"Le seul engagement d’une promesse de vente, dont l’échéance arrive en début d’année 2014, ne vaut pas titre de propriété", poursuit M. Janodet. La vente reste à conclure. Un autre point que soulève François Janodet est celui des contrats signés entre les acheteurs de logements et la société Mélissa placée en liquidation judiciaire. Pour reprendre le chantier, Patrick Holtzer doit disposer de tous les contrats. Mais là encore, "les ordonnances du juge-commissaire résiliant les contrats de vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), passés entre Melissa et les acheteurs, ne sont pas tous purgés", explique François Janodet avant d’ajouter: "Compte tenu des délais de notification, l’ordonnance du 25 mai citée est contestable jusqu’à début août." "J’ai été informé qu’au moins une de ces ordonnances est d’ores et déjà contestée devant le TGI de Pau", déplore ce dernier.

Par ailleurs, celui qui avait fait appel au tribunal administratif de Toulouse en 2009 et remporté son procès, met en garde contre "la béatitude trompeuse. Attendons de voir !". Car début juillet se déroulait à Figeac la cérémonie de pose de la 1re pierre d’une nouvelle caserne de gendarmerie. "Cette caserne ressemble fort à celle prévue à Villefranche: espace de 5 ha (5 ha de réserve à Villefranche), 1 050m² de locaux (environ 1 000m² à Villefranche), 55 logements (62 à Villefranche)", ironise enfin, M. Janodet.

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