Rodez: le festival "Côté cour" frappe les trois coups

  • Du 7 au 9 août, le festival de théâtre de plein air  "Côté cour" s'installe dans la cour de l'Institut de la Pierre, impasse Cambon.
    Du 7 au 9 août, le festival de théâtre de plein air "Côté cour" s'installe dans la cour de l'Institut de la Pierre, impasse Cambon. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

La cinquième édition du festival de théâtre de plein air "Côté cour" se déroulera à Rodez les 7, 8 et 9 août dans la cour de l'Institut de la pierre, impasse Cambon. 

"Côté cour", c’est le petit festival qui monte, qui monte...sans pratiquement faire de bruit. Cette semaine (les 7,8 et 9 août), le festival de théâtre en sera déjà à sa cinquième édition. Côté fréquentation, le festival n’a vraiment pas à rougir. Dès la première année, les amateurs de beaux textes et des mises en scène originales étaient au rendez-vous. L’année dernière, 851 personnes ont apprécié le théâtre minimaliste en plein air et à l’ombre de la cathédrale. Voilà, pourquoi la mairie et ses partenaires (la MJC et le conseil général) remettent le couvert cette année.

Comme un malentendu

Ils lèvent donc le rideau sur "Le malentendu", thématique choisie cette année. Ce fil conducteur permettra d’explorer des univers hétéroclites à travers des auteurs contemporains tels que Fabrice Melquiot, Dino Buzzati ou encore Eddy Pallaro. "Des auteurs qui interrogent sur le sens de la vie, sur l’absurdité des choses", résument les organisateurs de la manifestation, littéralement fascinés par les auteurs sélectionnés. En plus des trois pièces de théâtres, toutes jouées à partir de 21h30, Sidonie Chevalier (et ses partenaires) liront des textes de grands auteurs à partir de 18h30."Trois auteurs de langue française, Albert Camus, Bernard-Marie Kotès et Pascal Rambert, interrogent à trois époques de la contemporanéité, le rapport entre le désir et la peur de l’autre. La parole théâtrale est employée comme monnaie d’échange entre forces conflictuelles, qui s’écoutent sans pourtant arriver à s’entendre", explique Sidonie Chevalier, dont on connaît l’amour pour l’écriture.

Une pépite culturelle 

"À l’approche des élections, j’espère que cette manifestation saura rester dans le paysage ruthénois. C’est une vraie pépite culturelle", s’inquiète Sabrina-Alaux Maurel, adjointe à la culture et à l’animation. Elle craint pour la survie de cet événement qui participe de l’attractivité de la ville, dans une période particulièrement creuse l’été. Il est vrai que ce genre de manifestations est particulièrement fragile au vue du contexte économique. "Le Conseil général a promis une subvention que nous attendons et que nous n’avons pas pour l’instant", ajoute l’élue et les organisateurs qui ne peuvent compter sur les entrées pour faire face à la dépense. Les entrées aux lectures sont en effet gratuites et il n’en coûtera "que" 4 euros aux spectateurs (pass de 10 euros pour les trois soirées).

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