Précurseur dans le département, le club Business Ladies 12 regroupe les chefs d'entreprises aveyronnaises désireuses de tisser des liens et booster leurs activités.
Elles sont chefs d’entreprises ; elles ont des idées plein la tête pour développer leurs affaires; elles sont autonomes et dynamiques... mais elles sont souvent très seules ! Après un speed-meeting, Renée Gonthier a eu l’idée de rassembler ces responsables, souvent des entrepreneurs, au sein d'un réseau dénommé, tout simplement, Business Ladies 12. "Je pense qu’en tant que femmes, nous avons des spécificités. Nous avons, peut-être des appréhensions, par rapport à certains domaines professionnels, peut-être même un complexe d’infériorité", s’amuse Florence Olmi, céramiste dans le Bassin. D'où l'envie chez ladies de se regrouper "pour être plus fortes, pour s’apporter du soutien, pour se booster mutuellement quand on a des passages à vide ou quand le doute nous guette", ajoute Coralie Ayral, spécialiste en coaching corporel par le massage.
L'union fait la force
Cette idée d’union qui fait la force a déjà séduit une quinzaine de chefs d’entreprises depuis la création du club en juillet dernier. Résultat, le réseau des business ladies 12 commence à faire le poids. "Quand on pousse une porte, forcément on se sent plus forte avec le réseau", confie Coralie Ayral en plein développement de son activité. Et d’ajouter, "quand on monte son activité, on s’aperçoit que l’on est aidé tout au long du parcours, mais après, il n’y a rien. Voilà pourquoi un réseau comme ça est important. Lieu d'échanges, de formations -des professionnels interviendront régulièrement sur des questions telles que les créations de site internet, le business pour les femmes, le marketing ou le management-, le club permet également de mutualiser au besoin les frais, les moyens et les savoir-faire.
Répondre aux attentes
"Le club répond à une vraie entente, c’est le premier en Aveyron", ajoute encore Florence Olmi. "Cela n’a l’air de rien mais on n’est plus toute seule et le but du jeu n’est pas de rester entre nous. Il faut qu’on s’ouvre, qu’on trouve d’autres partenaires, d’autres chefs d’entreprises qui n’exercent pas dans le même champ d’activité que nous. C’est connu, l’union fait la force", souligne la jeune femme, en résumant toute la philosophie de cette association loi 1901, plutôt axée sur les métiers du bien-être, de l’informatique, de la beauté mais qui ne demande qu’à s’ouvrir.
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