Face aux critiques, Valls se pose en "premier flic" qui "décide"

  • Manuel Valls en visite dans un commissariat le 6 septembre 2013 à Ris-Orangis
    Manuel Valls en visite dans un commissariat le 6 septembre 2013 à Ris-Orangis AFP/Archives - Fred Dufour
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AFP

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, critiqué dans son camp pour ses propos controversés sur les Roms et par la droite pour son bilan en matière de sécurité, s'est posé lundi devant ses troupes en "premier flic de France" qui "décide".

"Etre +le premier flic de France+, c'est décider", a-t-il déclaré devant les responsables de la police et de la gendarmerie réunis à l'Ecole militaire, à Paris, auxquels il a assigné leur feuille de route pour les années à venir. "Et c'est être aux côtés des forces de l'ordre. C'est défendre leur action quand elle est injustement mise en cause", a-t-il ajouté.

"Etre sur le terrain est la meilleure manière d'établir ce dialogue dont j'ai voulu faire ma méthode", a-t-il également dit.

A l'approche des élections municipales, le ministre le plus populaire du gouvernement est régulièrement attaqué par l'opposition qui dénonce une hausse de l'insécurité.

"Je l'ai dit, dès ma prise de fonctions, et je n'ai jamais dévié de cette ligne: le ministre de l'Intérieur, c'est un ministre en permanence au contact des réalités du terrain", a déclaré Manuel Valls. "C'est sur le terrain, là où se combat la délinquance que l'on peut juger de l'efficacité des dispositifs mis en place", a-t-il ajouté.

"Etre sur le terrain est la meilleure manière d'établir ce dialogue dont j'ai voulu faire ma méthode. J'ai entendu les réticences qui pouvaient parfois être exprimées, j'en ai tenu compte autant que possible. Et j'ai aussi pris mes responsabilités pour ce que je pense être bon pour la police et la gendarmerie", a-t-il asséné.

"Le soutien aux policiers et aux gendarmes, j'ai voulu le concrétiser dès mon arrivée en demandant qu'une réflexion soit menée sur la protection juridique et fonctionnelle", a tonné le ministre. "Je veux que les forces de l'ordre soient non seulement protégées, mais aussi respectées lorsqu'elles font appliquer les lois".

Dimanche, Manuel Valls, qui avait nié la capacité d'intégration d'une majorité de Roms, semant le trouble dans sa majorité, a une nouvelle fois assumé ses déclarations controversées.

Source : AFP

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